La population juive, une mine d'or génétique.

Publié le par mais_si

Il y a, aujourd'hui, une évidence précise d'un matériel génétique commun à tous les juifs et pas seulement pour les Cohanim.

Lire l´article sur le site Lamed: http://www.lamed.fr/societe/science/644.asp

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 Longue Vie !

Une nouvelle compagnie s'est fixée pour objectif de prolonger la vie humaine et d'améliorer la qualité de la vie des personnes âgées en mettant au point des médicaments agissant sur les gènes mutants.

Qu'y a-t-il de commun entre des citoyens d'Islande, des catholiques franco-canadiens et des juifs ashkénazes (d'origine européenne) ? Ils offrent un excellent « laboratoire humain » parce qu'ayant pratiqué l'endogamie pendant plusieurs siècles, ils constituent un champ d'étude idéal sur les causes de diverses maladies génétiques.

« Les juifs ashkénazes, qui sont endogames depuis près de 2 000 ans, constituent l'un des meilleurs groupes pour ce type de recherche », précise le docteur Ariel Darvasi, PDG et directeur scientifique scientifique d'IDgene, une entreprise génomique de Jérusalem tenue en haute estime, qui emploie 40 personnes, notamment des généticiens, des spécialistes de biologie moléculaire et des informaticiens. « Ce qui rend unique en son genre l'histoire démographique de la population juive ashkénaze, c'est, entre autres, l'émergence d'un nombre limité de fondateurs, l'exceptionnelle expansion et contraction de l'étendue de la population et une longue histoire de mariages à l'intérieur de la communauté. En outre, l'actuelle population ashkénaze n'est pas issue de tous ses fondateurs, mais sélectivement, d'un petit pourcentage de personnes plus aisées. Cette histoire démographique particulière des juifs ashkénazes leur a conféré un patrimoine génétique très semblable. »

Le docteur Darvasi, maître de conférences à l'Institut des sciences de la vie de l'Université hébraïque, est un généticien mondialement connu qui a publié de nombreuses collaborations dans d'éminents journaux scientifiques. Avant de fonder IDgene, il était co-directeur de la génétique humaine et dirigeait le service de la statistique du géant pharmaceutique britannique SmithKline Beecham, aujourd'hui devenu GlaxoSmithKline, la première firme pharmaceutique du monde, où il a introduit plusieurs stratégies génétiques actuellement appliquées.

Les maladies génétiques sont ainsi nommées parce qu'elles sont provoquées par la  déficience d'un gène, tout enfant de deux parents porteurs ayant une chance sur quatre de connaître des troubles. Les juifs ashkénazes sont particulièrement prédisposés à un certain nombre de maladies héréditaires mortelles comme Tay-Sachs, les maladies de Gaucher et de Canavan, le syndrome de Bloom, la dystonie idiopathique et la dysautonomie familiale, parce qu'un gène mutant provenant d'un seul « fondateur » s'est transmis au cours des générations.

Mais de très nombreux gènes inconnus contribuent à d'autres maladies qui affectent le genre humain - comme le diabète, l'artériosclérose, l'hypertension, les cancers, celle d'Alzheimer, de Parkinson, l'ostéoporose, la schizophrénie et l'arthrite rhumatoïde. Les scientifiques ne connaissent pas encore les gènes responsables de ces maladies ni dans quelle mesure les facteurs comme un régime alimentaire riche en lipides, le tabac, le manque d'exercice, la pollution et le stress sont susceptibles de déclencher ou d'aggraver ces conditions chez les personnes génétiquement vulnérables. Le docteur Darvasi estime que les Juifs ashkénazes, qui représentent environ 2,5 millions de personnes en Israël et 80% de la population juive mondiale, constituent une mine d'or génétique - la clé de la découverte des gènes spécifiques responsables de ces maladies et par conséquent de leurs causes profondes.

Au lieu de commencer à travailler au niveau des gènes pour découvrir quelles maladies ils peuvent provoquer, les membres du personnel d'IDgene effectuent des prélèvements de sang chez des ashkénazes souffrant de maladies. Les patients hospitalisés atteints d'une importante maladie chronique et ayant quatre grands-parents ashkénazes sont priés de donner un unique échantillon de sang pour des analyses génétiques. Il est obligatoire d'obtenir leur accord par écrit et les résultats demeurent entièrement anonymes. La société, qui souhaite disposer de plusieurs milliers d'éprouvettes, recueille aussi des échantillons de sang de patients juifs ashkénazes aux Etats-Unis. L'identification de légères variations et le ciblage de ces gènes mutants communs dans une population homogène permettent de tirer au clair le génome, explique le docteur Darvasi.

Mais avant d'atteindre cet objectif ultime - la conception d'un ordinateur spécial des médications adaptées à ces maladies (ce qui prendra probablement quelques années) - IDgene souhaite optimiser les traitements existants, améliorer la précision des diagnostics et promouvoir les moyens de prévenir ces maladies chez les personnes prédisposées. En Israël, la médecine de style occidental hautement développée et l'excellente formation des chercheurs favorisent également la promotion de cette recherche, poursuit le docteur Darvasi.

L'espérance de vie risque-t-elle de devenir « trop longue » si ces maladies chroniques mortelles sont un jour vaincues ? « Nous souhaitons non seulement que les gens vivent plus longtemps mais également qu'ils bénéficient d'une meilleure qualité de vie », souligne le docteur Darvasi. « Nous devons donc travailler sur le processus de vieillissement lui-même. Si les gens vieillissent plus lentement et souffrent de moins de maladies, ce sera un point positif ; on comptera plus de membres qui apporteront quelque chose à la société et moins de malades ayant besoin d'aide. »

Judy Siegel-Itzkovich

source: http://www.mfa.gov.il/MFAFR/MFAArchive/2000_2009/2001/11/Longue%20Vie%20-

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A
Malgré la dissémination aux quatre coins du monde et malgré plus de 1000 ans d'exil, les juifs ont un patrimoine génétique commun...<br /> Comment est ce possible ? Je n'arrive pas à comprendre ce que devienne les convertis dans cette affirmation la ..<br /> Croire en cette religion c'est etre juif , meme si ce n'est pas la seule façon de se ressentir juif ..<br /> Cette difference la m interpelle ,certainement parceque je n arrive pas a comprendre comment une ressemblance de foi en une religion conduit a une ressemblance génétique ..parceque isoler un gene juif risque aussi de mettre une distance entre etre juif de génération en generation et se ressentir juif parceque convaincu par cette religion .Ce que j'ai lu me conforte dans l'idee que face a la conversion les regles sont claires et qu il soit preconisé de ne pas parler de conversion recente pendant 10 générations ...donc introduire une question génétique fait terriblement peur ...<br /> En poussant ce raisonnement .<br /> Aujourd hui je suis convaincu par cette religion ,je me converti ..Combien de temps pour que génétiquement je sois juif? Si je fais un test génétique ,je ne serai pas juif genetiquement ?
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M
<br /> Le fait qu´un non-juif converti au judaisme ne soit pas gènétiquement juif, n´apporte pas la preuve de la non-existence d´un gène juif, si on entend par "gène" la transmission d´une même molécule<br /> entre descendant du peuple hébreu, aprés comment affirmer que tel gène provient des hébreux, j´avoue que ca me dépasse, à moi aussi.<br /> <br /> <br />