Plus de la moitié (58 %) de l'opinion publique israélienne estime que le Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait démissionner immédiatement, y compris 28 % de ceux qui ont voté pour le bloc qui soutient Netanyahu, selon un sondage publié mardi par N12.

Immédiatement% des Israéliens pensent que le ministre de la Défense Yoav Gallant devrait démissionner immédiatement, 50 % pensent que le chef d'état-major de Tsahal, Herzi Halevi, devrait démissionner immédiatement, et 56 % pensent que le chef du Shin Bet, Ronen Bar, devrait démissionner maintenant.

Concernant la date des élections, 54 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles devraient être anticipées. Plus d'un tiers (37 %) ont déclaré que les ministres Benny Gantz et Gadi Eizenkot devraient quitter le gouvernement.

Le sondage révèle en outre que si les élections avaient lieu aujourd'hui, le Parti de l'unité nationale de Gantz obtiendrait 31 sièges, tandis que le Likoud obtiendrait 18 sièges, Yesh Atid en obtiendrait 15, le Shass, Yisrael Beytenu et Otzma Yehoudit en obtiendraient 10 chacun. Le Judaïsme unifié de la Torah (UTJ) obtiendrait huit sièges, Hadash-Ta'al et Ra'am en obtiendraient cinq chacun, et le Meretz et le Parti sioniste religieux en obtiendraient quatre chacun.

Les résultats du scrutin laisseraient le bloc soutenant actuellement Netanyahu avec 50 sièges et le bloc autour de Gantz et Yair Lapid avec 65 sièges. (Hadash-Ta'al ne siège traditionnellement pas dans les coalitions).

Dans une situation théorique dans laquelle l'ancien Premier ministre Naftali Bennet, l'ancien chef du Mossad Yossi Cohen et le député Gideon Saar formeraient ensemble un nouveau parti, celui-ci obtiendrait 18 sièges. Le Parti de l'unité nationale tomberait à 22 sièges, le Likoud à 16 sièges, Yesh Atid à 11 sièges et les travaillistes gagneraient six sièges si Yair Golan prend le contrôle du parti travailliste.

Par ailleurs, un sondage publié mardi par la KAN révèle que si les élections avaient lieu aujourd'hui, le Parti de l'unité nationale obtiendrait 29 sièges, le Likoud 21 sièges, Yesh Atid 15 sièges et Yisrael Beytenu 11 sièges.

Selon le sondage, le Shass obtiendrait 10 sièges, Otzma Yehoudit en obtiendrait neuf, UTJ en obtiendrait sept, le Parti sioniste religieux en obtiendrait cinq, Hadash-Ta'al en obtiendrait cinq et Meretz et Ra'am gagneraient quatre sièges chacun.

Les résultats du scrutin laisseraient le bloc soutenant actuellement Netanyahu avec 52 sièges et le bloc autour de Gantz et Yair Lapid avec 63 sièges.

Les ministres du gouvernement ont approuvé la proposition du Premier ministre Benjamin Netanyahou d'autoriser des observateurs étrangers à rendre visite aux terroristes emprisonnés de la force Nukhba du Hamas qui ont participé à l'assaut du 7 octobre, selon les médias israéliens.

Les ministres du gouvernement et le Premier ministre ont attaqué la conseillère juridique du gouvernement et l'ont accusée de mal se comporter à l'encontre du gouvernement. Ils l'ont ensuite critiquée pour son manque d'activité face aux menaces contre la vie du Premier ministre et ont affirmé qu'ils avaient appliqué la loi de manière sélective sur cette question.

JDN

Une confrontation intéressante a été enregistrée aujourd'hui lors de la réunion du gouvernement concernant le fonctionnement de l'ombudsman et de son personnel de bureau. De nombreuses critiques ont été entendues parmi les ministres du gouvernement ainsi que dans le grand public suite au comportement de l'ombudsman et de son second à l'égard des actions de le gouvernement actuel. Quand à plusieurs reprises il se trouve dans une position opposée au gouvernement.

Ce soir, les ministres ont approuvé une prise de position s'opposant à la position du médiateur sur l'exemption de la conscription pour les orthodoxes, et ont l'intention de demander une représentation séparée dans les requêtes de la Haute Cour sur cette question. La semaine dernière, la médiatrice a rejeté la demande de représentation séparée du gouvernement, affirmant qu'elle n'avait pas présenté sa position.

Haarets

Le gouvernement a approuvé aujourd'hui (mercredi) une prise de position sur la question du recrutement des orthodoxes dans l'armée israélienne, selon laquelle les étudiants des Yechivoth ne devraient pas être recrutés immédiatement et l'Etat doit continuer à les budgétiser jusqu'à la fin de l'année sans recruter immédiatement des étudiants de Yechiva, ainsi que d'arrêter les budgets des Yechivoth dont les étudiants ne s'enrôlent pas. Le médiateur a rejeté la demande du gouvernement de représentation séparée dans les pétitions la semaine dernière, affirmant que le gouvernement n'avait pas encore présenté sa position sur la question.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit aux ministres du Likud, lors d'une réunion privée plus tôt dans la journée, qu'Israël réagirait à l'attaque iranienne du week-end, mais qu'il devait le faire avec sagesse et non avec ses tripes, selon la chaîne publique Kan.

Selon lui, l'Iran devrait être tenu en haleine, sans indication du moment où l'attaque pourrait avoir lieu, tout comme il l'a fait à Israël, aurait expliqué Netanyahu aux ministres du Likud.

Un haut fonctionnaire israélien a indiqué à Kan que la riposte israélienne à l'Iran n'était qu'une question de temps et de lieu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a décidé de reporter l'opération prévue dans la ville gazaouie de Rafah, a rapporté dimanche soir la chaîne Kan 11 News. Cette décision intervient une semaine après que Netanyahou a annoncé une date pour l'action à Rafah, mais ces derniers jours, il a finalement choisi de la repousser.

La Haute Cour de justice a accédé à la demande de l'État de prolonger de cinq jours le délai pour fournir des informations supplémentaires à la Cour sur la crise humanitaire à Gaza et les efforts du gouvernement pour atténuer une famine potentielle dans cette région.

La Cour a demandé ces informations à la suite d'une audience tenue la semaine dernière sur un recours déposé par l'organisation Gisha, qui demandait à la Cour d'ordonner au gouvernement d'assurer un accès sans entrave à Gaza pour les denrées humanitaires et qui accusait le gouvernement d'entraver les efforts de secours.

Si les angles des grands titres de la presse de ce lundi matin sur Gaza étaient si différents, de "Israël prépare son incursion à Rafah" à "Gaza, la fin de la guerre", cela ne relève pas du hasard. Les plus expérimentés des journalistes avaient de quoi s'y perdre.  Vers 15h dimanche, à l'entrée du conseil des ministres, le Premier ministre tenait son habituel discours guerrier : "Nous irons à Rafah malgré l'opposition internationale, nous éliminerons le Hamas à Gaza et nous gagnerons cette guerre". Sous-titres : aucun changement n'est à prévoir. 

Quelques heures plus tard, l'armée officialisait pourtant son retrait de Khan Younès, pièce centrale du puzzle Hamas, et confirmait le départ de la plupart des brigades israéliennes du territoire palestinien. Trois heures plus tard encore, vers 20h, le chef d'état-major de Tsahal prononçait cette phrase extrêmement symbolique : "La priorité est de faire sortir les otages, l'armée pourra gérer les conséquences". Or, "faire sortir les otages" ne peut signifier qu'une chose : accepter un retrait total de Gaza.

Le journaliste Ariel Kahana à propos de l'accord qui semble se former quant aux otages : « La facture finale, comme à Oslo, comme dans le désengagement, comme dans l'accord Shalit, comme dans le don de fonds à long terme (mené par Netanyahou) à la fois vers le Hamas et vers le Hezbollah nous le paierons avec intérêt. »

JDN

Le journaliste Ariel Kahana, commentateur politique d'« Israel Hayom » et homme de Droite déclaré, met en garde dans un article qu'il publie aujourd'hui (lundi) sur les réseaux sociaux contre l'apparent accord sur les otages, et évoque les conséquences possibles de la libération des terroristes et de la cessation des hostilités.

Le président du Parti sioniste religieux, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, a envoyé une lettre urgente au Premier ministre Benjamin dans laquelle il l'a appelé à convoquer le Cabinet de sécurité immédiatement après les informations faisant état du refus de l'intensité de la guerre.

« En raison de la situation actuelle de retrait des forces de manoeuvre de Gaza et de la diminution de l'intensité de la guerre en général, tout en retardant de plusieurs semaines l'avancée vers Rafah, ainsi que des informations faisant état de la volonté d'Israël de discuter du retour des civils de Gaza dans le nord de la bande de Gaza et pour mettre effectivement fin à la guerre, et en plus des rapports sur les équipes de négociation du mandat complet, j'exige que vous convoquiez le cabinet ce soir pour une discussion spéciale au cours de laquelle nous recevrons une mise à jour complète et toutes les informations sur l'état de la guerre », a écrit Smotrich à Netanyahu.

Il a noté que « le seul forum autorisé à prendre des décisions décisives pendant la guerre est le cabinet élargi, mais malheureusement, les choses ne fonctionnent pas ainsi et nous voyons que des décisions sont prises au sein du cabinet de guerre sans approbation ni mise à jour du cabinet élargi sous la pression internationale, ce qui nuit à l'élan de la guerre et à nos intérêts en matière de sécurité. »

« Depuis des semaines, je préviens qu'au lieu de retirer le pied du pétale, nous devons intensifier la pression sur le Hamas à Gaza, et c'est la seule façon de ramener les otages et de détruire le Hamas. C'est pourquoi je réitère mes exigences de convoquer le cabinet élargi d'ici ce soir pour une discussion urgente sur la question », a conclu Smotrich.

Itamar Ben Gvir voit rouge. Alors que Tsahal a retiré ses troupes du sud de la bande de Gaza et fait d'autres concessions face au Hamas dans l'espoir d'aboutir à un accord pour la libération d'otages, le ministre et chef du parti Force juive menace de faire tomber la coalition au pouvoir. Il a ainsi averti que si Benjamin Netanyahou mettait fin à la guerre, et renonçait à mener une offensive sur Rafah censée venir à bout de l'organisation terroriste, "il n'aurait plus de mandat pour se maintenir à la tête du gouvernement". 

Dans une déclaration prononcée au début de la réunion hebdomadaire du cabinet dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné les six mois écoulés depuis le massacre du 7 octobre, promettant qu'Israël remporterait une victoire totale sur le groupe terroriste palestinien du Hamas et appelant à l'unité des citoyens israéliens.

« J'ai été très clair avec la communauté internationale : il n'y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n'arrivera pas », a affirmé Netanyahu.

« C'est la politique du gouvernement israélien et je me réjouis que l'administration Biden ait clairement indiqué l'autre jour que cette position était toujours la sienne. »

Sur fond de tensions dans la classe politique et la société autour du renouvellement de la loi d'exemption de conscription pour les ultraorthodoxes, le parti religieux séfarade Shas a publié une lettre appelant "même ceux qui n'étudient pas la Torah à ne pas s'enrôler", y compris dans des unités composées de soldats religieux. A leurs yeux, "aucun compromis n'est acceptable", et ils encouragent à "choisir la prison plutôt que l'armée". 

Autant de positions qui expriment une radicalité sans précédent de la part de ce parti affilié au grand rabbin séfarade d'Israel, Yitshak Yossef, qui avait déclenché un tollé le mois dernier en déclarant que si les élèves de yeshiva étaient forcés d'endosser l'uniforme, ils quitteraient Israël en masse.

Lors du conseil des ministres, l'adjoint au médiateur a déclaré que Netanyahou ne pouvait pas prendre la décision de constituer une équipe de ministres chargée d'examiner les recommandations opérationnelles du rapport Méron, car la commission avait recommandé son rejet. • Yariv Levin : « Tout vous est permis vous décidez du comité d'espionnage, vous n'y avez aucun problème. Même si c'est contre toi, c'est vous qui décidez »

Haredim 10  Caricature de Yoni : l'intervention de la Cour suprême à la suite de la demande de la « conseillère juridique » du gouvernement revenant à couper l'oxygène du peuple juif

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dirigé aujourd'hui (dimanche) la création d'une équipe de ministres, dirigée par le ministre des Services Cultuels Michael Malchiéli et en coordination avec le ministre des Affaires de Jérusalem et de la Tradition juive, Meir Poroush qui examinera les recommandations opérationnelles du rapport de la Commission d'enquête d'État sur la catastrophe de Méron et formulera dans les 90 jours un projet de proposition de résolution pour approbation par le gouvernement concernant la mise en oeuvre des recommandations.