Suite à la décision unanime du Cabinet de fermer la chaîne Al Jazeera en Israël, la police a perquisitionné cet après-midi (dimanche) les bureaux de l'agence de presse financée par le gouvernement qatari à l'hôtel Ambassador de Jérusalem.

La semaine dernière, le procureur général Gali Baharav-Miara a donné son feu vert pour soumettre au vote la question de la fermeture des chaînes d'Al Jazeera en Israël.

Les décrets soumis à approbation sont des instructions visant à arrêter la diffusion de la chaîne en arabe et en anglais via des fournisseurs de contenu en Israël, à fermer des bureaux et à bloquer l'accès aux sites Web. En outre, le ministre des Communications, Shlomo Karhi, a ordonné la saisie du matériel de diffusion du réseau.

L'opinion du procureur général Baharav-Miara, transmise à la consultation juridique du ministère des Communications, est qu'il existe une difficulté juridique importante à signer le décret sans donner à la chaîne le droit à une audition avant de signer le décret.

Toutefois, selon le rapport, elle ne prétendra pas qu'il existe un obstacle juridique à la signature des décrets, même sans droit à une audience.

Après le vote de dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré : « Le gouvernement sous ma direction a décidé à l'unanimité : la chaîne d'incitation à la haine Al Jazeera sera fermée en Israël. Merci au ministre Shlomo Karhi. »

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a publié ce dimanche matin un communiqué vidéo au sujet des pourparlers de trêve avec le Hamas, dans laquelle il accuse les médias de "publications tendancieuses qui nuisent aux négociations et causent des souffrances inutiles aux familles des otages". Selon lui, contrairement à ce qui a été dit, "c'est le Hamas qui empêche la libération de nos otages" : "Nous mettons en oeuvre tout les moyens possibles pour les libérer, c'est la première de nos préoccupations".

"Israël est toujours prêt à obtenir une trêve pour cela, comme nous l'avons fait lorsque nous avons libéré 124 d'entre eux (lors des accords de novembre) avant de retourner au combat". Israël s'est montré "extraordinairement généreux", a poursuivi le chef du gouvernement israélien, qui a reproché au Hamas d'être resté campé sur ses positions, notamment l'exigence d'un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza et une cessation complète des combats.

Après que la police de New York ait perquisitionné le bâtiment de Hamilton, où les manifestants étaient barricadés, les policiers ont été surpris par les outils qu'ils ont trouvés : des couteaux, des masques à gaz et un dépliant sur lequel était écrit « Mort à l'Amérique ». Le chef adjoint de la police : « Heureusement, nous avons pu empêcher ce qu'ils préparaient. » Au même moment, le bâtiment de l'organisation étudiante juive « Hillel » à l'UCLA a été vandalisé avec des croix gammées et des graffitis.

Daniel Adelson, New York

Le chef adjoint de la police de New York, Kez Daughtry, a partagé sur le réseau X des photos du matériel trouvé, et a écrit : « Des crayons, des livres, des ordinateurs portables, c'est l'équipement des étudiants et ce qu'on s'attend à trouver sur un campus universitaire. Mais voici ce que la police de New York a trouvé à Hamilton Hall à Columbia, après quoi nous avons réussi à arrêter les manifestants et les propagandistes qui se barricadaient dans le bâtiment.  »

L'Administration des achats du ministère de la Défense a signé aujourd'hui (dimanche) un accord pluriannuel avec le groupe israélien Imco d'une valeur d'environ 376 millions de NIS.

Aux termes de l'accord, le groupe Imco fournira au cours des 4 prochaines années des systèmes et sous-systèmes pour les véhicules blindés de combat de Tsahal, notamment les chars Merkava et les APC Namer et Eitan.

Imco fournira au Merkava and Armored Corps Management (MANAT) du ministère de la Défense des kits électriques comprenant, entre autres, des systèmes avancés de gestion vidéo, des systèmes de gestion de tension et des harnais.

La production et la fourniture des systèmes seront réalisées par la Division Sécurité d'Imco, qui regroupe sous elle les opérations de trois filiales : Nir Or, Imco Projects et ADTI aux USA.

Il s'agit de l'accord le plus important que le ministère de la Défense ait signé avec le groupe israélien Imco, qui permettra d'économiser des dizaines de millions de NIS grâce à sa portée.

Cet accord s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des leçons de la guerre et de l'accent mis par le PDG du ministère de la Défense, le général de division (à la retraite) Eyal Zamir, sur la priorité accordée aux accords visant à renforcer la capacité terrestre et à élargir l'achat d'équipements pour les corps blindés.

Depuis les attaques sanglantes du Hamas en Israël le 7 octobre, l'antisémitisme a explosé dans le monde et particulièrement en France, où il semble aujourd'hui décomplexé et banalisé, antisionisme et antisémitisme se confondant, selon une enquête réalisée par l'Ifop pour l'antenne française de l'American Jewish Committee (AJC Paris), en partenariat avec la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), dévoilée par Le Parisien samedi.

JTA Yom HaShoah, la journée israélienne de commémoration de la Shoah, commence ce dimanche soir, marquant l'anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie et servant de journée de commémoration pour les six millions de Juifs assassinés par les nazis. Cette année, alors que la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas entre dans son septième mois, cette journée revêt un symbolisme supplémentaire : c'est le premier Yom HaShoah depuis l'assaut barbare du Hamas du 7 octobre, qui a été le jour le plus meurtrier pour les Juifs depuis la Shoah.

Les documents publiés en ligne montrent la tentative du Premier ministre Benjamin Netanyahu d'instaurer une paix durable et de réintégrer Gaza dans l'économie régionale grâce à de grandes infrastructures et à des investissements économiques.

Il a qualifié Gaza d'« avant-poste iranien » qui « sabote les chaînes d'approvisionnement émergentes » et « contrecarre tout espoir d'avenir pour le peuple palestinien ».

Le plan mettait également en évidence la place historiquement centrale qu'occupait Gaza sur les routes commerciales Est-Ouest, à la fois sur les routes commerciales Bagdad-Égypte et sur les routes commerciales Yémen-Europe.

Trois étapes vers le succès

La première étape, intitulée Aide humanitaire, est prévue pour durer 12 mois. Israël créera des zones de sécurité libres de tout contrôle du Hamas, en commençant par le nord et en s'étendant lentement vers le sud.

Israël a systématiquement ciblé les infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban parallèlement à la guerre en cours dans la bande de Gaza. Parallèlement au recrutement au sein de l'organisation, le Hezbollah améliore également son espace aérien avec un système de défense aérienne complet dédié à l'abattage de drones.

L'utilisation de drones par le Hezbollah, qui a commencé il y a déjà 20 ans, est née de sa collaboration avec l'Iran. Les drones actuels et contemporains, qui ont été utilisés lors des dernières opérations à Arab al-Aramshe, peuvent transporter environ 50 kilogrammes d'explosifs et ont une portée de lancement et la capacité d'atteindre une distance d'environ 150 km.

Les médias arabes révèlent qu'à côté du drone iranien Shahed, la défense aérienne est un facteur majeur indiquant le développement du Hezbollah. Outre les missiles basés sur l'intelligence artificielle, le Hezbollah dispose également de missiles capables de maîtriser les drones israéliens avancés tels que « Hermes 450 » et « Hermes 900 ».

Une autre partie du système de défense aérienne du Hezbollah comprend le système SA8, qui comprend des missiles à courte portée atteignant 2 à 9 km et une hauteur allant jusqu'à 5 km, et le système SA17 a une portée de 20 km.

Des sources arabes ont indiqué qu'il existe encore d'autres armes et systèmes que le Hezbollah n'a pas encore révélés et que ceux-ci pourraient être plus importants et plus massifs dans leur influence et leur avancée.

Une source de haut rang du Hamas a déclaré ce matin à Channel 12 que la direction de l'organisation a approuvé de procéder à la première phase dans le cadre d'un nouvel accord pour la libération des otages, après que les États-Unis ont transmis un engagement par l'intermédiaire de l'Égypte et du Qatar selon lequel Tsahal se retirera complètement des territoires de la bande de Gaza 124 jours après la mise en oeuvre de l'accord, et que la guerre cessera. La chaîne d'information saoudienne Al-Sharq rapporte elle aussi que le Hamas pourrait annoncer dans les prochaines heures qu'il accepte la proposition de l'Égypte pour un cessez-le-feu et la libération des otages.

La Colombie est le dernier pays d'Amérique latine à avoir annoncé qu'elle rompait ses relations diplomatiques avec Israël en raison de sa campagne militaire à Gaza, mais les répercussions pour la nation sud-américaine pourraient être plus importantes que pour d'autres pays en raison d'accords bilatéraux de longue date sur les questions de sécurité.

Mercredi, le président colombien Gustavo Petro a qualifié les actions d'Israël à Gaza de « génocide » et a annoncé que son gouvernement mettrait fin aux relations diplomatiques avec Israël à compter de jeudi. Il n'a toutefois pas évoqué les conséquences de sa décision sur l'armée colombienne, qui utilise des avions de guerre et des mitrailleuses fabriqués par Israël pour lutter contre les cartels de la drogue et les groupes rebelles, ni sur l'accord de libre-échange entre les deux pays, en vigueur depuis 2020.

Dans la deuxième déclaration de ce type en quelques heures, un responsable diplomatique nie une fois de plus les informations selon lesquelles Israël accepterait un accord d'otages contre trêve avec le Hamas qui comprendrait un engagement israélien à mettre fin à la guerre à Gaza.

La source affirme que le Hamas exige toujours qu'Israël accepte de mettre fin à la guerre comme condition à tout accord, « et ce faisant, il contrecarre la possibilité de parvenir à un accord ».

Des frappes aériennes attribuées à Israël et ciblant un bâtiment gouvernemental dans la campagne aux abords de Damas, utilisé par le Hezbollah pro-Iran, ont blessé huit soldats syriens près de Damas, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH)

Jeudi soir, « l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un site près de Damas (...) blessant huit soldats », a indiqué le ministère de la Défense syrien dans un communiqué.

Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu'il ne permettra pas à son ennemi juré, l'Iran, d'accroître sa présence en Syrie.

Face à des indications selon lesquelles l'organisation terroriste Hamas avait l'intention de rejeter la proposition, l'Egypte a obtenu la promesse d'Israël de reporter le début de l'opération à Rafah au moins jusqu'à la fin de la semaine prochaine et qu'une délégation du Hamas se rendrait à nouveau au Caire où il présenterait les amendements qu'il désire.

JDN Israël Lefkowitz

Le journal libanais « Al-Akhbar », affilié au Hezbollah, rapporte ce matin que même si l'on s'attendait à ce que jusqu'à hier la réponse du Hamas à la proposition d'accord ait été livrée, les médiateurs en Egypte et au Qatar ont demandé à l'organisation terroriste plus de temps avant d'envoyer la réponse parce qu'ils ont reçu des signaux clairs indiquant que cette réponse serait négative. Selon « Al-Akhbar », c'est la raison pour laquelle, au cours des dernières 48 heures, des pourparlers ont eu lieu pour éviter l'échec des négociations.

Bien que l'Arabie saoudite et Israël soient les deux alliés les plus importants des États-Unis au Moyen-Orient, les efforts du président américain Joe Biden pour conclure un accord de normalisation entre les deux se heurtent à une impasse apparente.

Actuellement, les États-Unis et l'Arabie Saoudite finalisent un accord de sécurité bilatéral visant à limiter l'influence de la Chine au Moyen-Orient et à isoler l'Iran.

Cependant, malgré les aspirations d'Israël à normaliser ses relations avec l'Arabie saoudite et la pression des États-Unis pour transformer l'accord bilatéral en accord trilatéral, les efforts de normalisation sont au point mort, principalement en raison de l'insistance de l'Arabie saoudite à lier un État palestinien à un tel accord, et le refus d'Israël de le faire.

Le New York Times a détaillé les exigences de l'Arabie Saoudite comme le retrait complet de Tsahal de Gaza - malgré les promesses du Hamas d'organiser de multiples « 7 octobre » à l'avenir - ainsi que le gel des constructions dans les communautés juives de Judée et de Samarie et le lancement d'un accord de trois à trois une « voie » de cinq ans pour établir un État palestinien en Judée et Samarie. Dans le cadre d'un tel accord, l'Autorité palestinienne entreprendrait des réformes « pour en faire un organe directeur en qui les Palestiniens ont confiance et qu'il considère comme légitime et que les Israéliens considèrent comme efficace ».

Selon le Times, les responsables américains et saoudiens comprennent que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'acceptera pas de telles conditions et envisagent de finaliser l'accord sans Israël, tout en incluant une clause selon laquelle l'Arabie saoudite normalisera ses relations avec Israël dès qu'Israël aura un gouvernement prêt à céder aux exigences des États-Unis et de l'Arabie Saoudite.

Dans le même temps, aucune décision n'a encore été prise.

Le Times a également noté que les États arabes qui ont aidé Israël à repousser une attaque iranienne massive le mois dernier « ne peuvent pas se permettre de donner l'impression de défendre Israël indéfiniment » si Israël n'est pas disposé à se retirer de Gaza, de Judée et de Samarie.

Le kibboutz Be'eri a annoncé jeudi soir que son résident, Dror Or, a été assassiné lors de l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre et que son corps est retenu par le Hamas à Gaza.

M. Or avait été désigné comme otage jusqu'à présent. Ce type d'annonce intervient généralement après que les forces de défense israéliennes ont obtenu des informations médico-légales supplémentaires permettant d'établir la mort d'un otage.

Or, 49 ans, a été pris en otage avec deux de ses enfants, Noam, 17 ans, et Alma, 13 ans, par des terroristes du Hamas qui ont attaqué leur maison dans le kibboutz Be'eri le 7 octobre. La famille a été forcée de sortir de sa pièce sécurisée alors que les terroristes mettaient le feu à la maison. Un voisin a vu les terroristes s'emparer des enfants et les prendre en otage. Quelques jours plus tard, le corps de Yonat Or, l'épouse de Dror et mère de leurs trois enfants, a été retrouvé. Noam, 17 ans, et Alma Or, 13 ans, ont été libérés le 25 novembre dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël.

Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré qu'il « n'y a pas eu d'évolution [dans les négociations sur les otages] ces derniers jours ».

« Il y a une proposition sur la table qui répond à la plupart des demandes faites par le Hamas lors des précédents cycles de négociations. Israël a fait une offre importante dans cette dernière proposition [dans laquelle] il a fait des compromis sur de nombreuses positions qu'il avait adoptées depuis longtemps. Elle répondait à de nombreuses demandes dont le Hamas avait dit qu'il avait besoin pour accepter un accord, et nous pensons donc qu'il leur incombe maintenant d'accepter l'accord », a déclaré Miller.