http://www.israel7.com/2010/10/
Après avoir été accusé honteusement par le rapport Goldstone, qui dénonçait les « crimes de guerre » de Tsahal à côté de ceux du Hamas, Israël relève la tête et remporte quelques victoires ces derniers temps. En effet, grâce aux activités diplomatiques déployées dans plusieurs de ses ambassades étrangères, avec l’aide des Etats-Unis, Israël semble avoir empêché la tenue d’une réunion des pays signataires de la Convention de Genève, organisée par la Suisse.
Au cours de cette conférence, les délégués devaient adopter une déclaration publique indiquant qu’Israël « avait violé la convention lors de l’opération « Plomb Durci », en ne tentant pas suffisamment d’éviter les pertes civiles ». Autre succès des diplomates israéliens: aucun fonds ne sera créé pour dédommager les « victimes » de l’opération antiterroriste de Tsahal comme le souhaitait le Conseil des droits de l’homme siégeant à Genève.
Le professeur Gabriella Shalev, qui vient de quitter son poste d’ambassadrice d’Israël à l’Onu, a expliqué comment ces résultats avaient été obtenus. Elle a indiqué que de nombreuses démarches avaient été entreprises, tant à New York que dans de nombreuses ambassades à travers le monde ainsi qu’au ministère des Affaires étrangères, pour que le monde sache que le rapport Goldstone était orienté et malveillant. Soulignant que le message s’adressait plus particulièrement aux pays occidentaux, elle a estimé que le document risquait d’être nuisible pour les Etats démocratiques et les armées qui agissaient en respectant les codes éthiques.
Un autre argument a été présenté par les autorités israéliennes pour prouver que Tsahal était en mesure de faire son autocritique et n’avait pas besoin de commissions d’enquête internationales: le fait que les soldats qui s’étaient mal comportés pendant l’action de Tsahal avaient été poursuivis en justice