A l'occasion de l'anniversaire de décès du Géant de la Torah, Rav Ovadia Yossef, l'équipe Torah-Box est heureuse de rappeler sa sainte mémoire à travers 5 petites anecdotes peu connues :

1. Un jour, le Rav parlait devant un public anglophone et un traducteur était là pour assurer la traduction. Tout en traduisant, ce dernier se rendit compte que le Rav parlait à voix basse, il décida donc de se rapprocher pour écouter ce que le Rav disait afin de savoir ce qu’il devait traduire. C’est alors qu’il entendit le Rav étudier par coeur, exploitant ainsi les minutes durant lesquelles le traducteur traduisait pour étudier...

2. Un homme raconta que lorsqu’il se fiança, sa fiancée commença soudainement à se sentir mal, jusqu’à ce qu’on lui trouve la malade, D.ieu nous en préserve. Ses parents lui firent pression pour qu’il annule le Chidoukh, mais cela ne l’intéressait pas. Finalement, on lui demanda d’aller chez Maran, dans l’espoir que ce dernier fasse pression sur lui pour annuler le Chidoukh. Le jeune homme alla chez Maran qui vit à quel point il se souciait de tout cela et qu’il ne voulait pas abandonner sa fiancée à un moment de détresse. Le jeune homme ressentit à quel point Maran était ému du fait qu’il ne voulait pas abandonner sa fiancée et pleura avec lui. Finalement, Maran lui fit une bénédiction que sa fiancée soit en bonne santé, et ajouta : “Ta femme te sera d’une grande aide”. Plus tard, raconte le jeune homme qui est depuis devenu adulte, sa femme guérit complètement, et grâce à D.ieu ils construisirent ensemble une grande famille bénie d’enfants dans le droit chemin. Mais par la suite, il devint paralysé et se retrouva finalement sur chaise roulante. Sa femme démissionna, et jusqu’aujourd’hui s’occupe de lui avec un grand dévouement, et ainsi se sont réalisées les paroles de Maran que sa femme lui sera d’une grande aide…
 

3. Une fois, un homme arriva à une heure tardive du soir chez Maran, et le vit pleurer et s’attrister. Autour de lui, s’était regroupés les gens de sa maison pour essayer de le calmer. L’homme était sûr qu’il était arrivé un malheur dans la famille, que D.ieu nous en préserve, et c’est la raison pour laquelle il resta un certain temps. Après un moment, il demanda ce qu’il s’était passé. On lui répondit alors qu’il y a un petit moment, un homme était venu en racontant au Rav qu’on avait renvoyé son fils de la Yéchiva et qu’il voyageait en-dehors d’Israël pour lui trouver une nouvelle Yéchiva, et le Rav avait peur que ce jeune homme se laisse aller et c’est pour cela qu’il pleurait. Finalement, ils parvinrent à calmer Maran, mais lorsqu’après on lui apporta de l’eau à boire, ils furent étonnés lorsque le Rav dit qu’il ne buvait pas parce qu’il avait pris sur lui un jeûne pour ce jeune homme, afin qu’il ne se détériore pas, D.ieu préserve.
 

4. Après de nombreuses années sans avoir d’enfants, une femme était enceinte d’une petite fille, mais le couple apprit qu’il y avait un danger pour le foetus. Le mari se rendit donc chez Maran et demanda une bénédiction pour sa fille. Maran lui dit alors : “Em ha-banim sémé’ha” (“la mère des garçons est heureuse”). L’homme pensa que Maran n’avait pas bien entendu et répéta, mais Maran lui dit à nouveau : “Em ha-banim sémé’ha”. La grossesse ne dura pas, mais après cela, ils eurent deux garçons l’un après l’autre. L’homme comprit alors l’intention de Maran lorsqu’il lui avait dit : “Em ha-banim sémé’ha”.
 

5. Un homme devait subir une opération pour une tumeur qui s’était dévoilée chez lui, D.ieu nous en préserve. Il alla au cours de Maran, et après le cours, il lui raconta sa douleur. Le Rav lui dit  avec fermeté : “Va-t-en de là, je ne veux pas te voir, tu n’as rien.” L’homme insista et répéta, et le Rav lui dit de nouveau : “Va-t-en de là.” Finalement, l’homme partit en larmes, ne comprenant pas pourquoi Maran ne voulait pas le bénir. Il ne comprit cela que le lendemain. Lorsqu’il alla faire les examens avant l’opération, les médecins ne crurent pas ce qu’ils virent : une radio intacte. “Tu n’as rien”, lui dirent les médecins. C’est alors qu’il se souvint qui lui avait dit ces mots-là un jour plus tôt.