1) Allumer 17 bougies qui correspondent à la valeur numérique du mot "Tov" ("bien"). De Lag Ba’omer jusqu’à Chavou’ot, il y a 17 jours propices, et il est bien de prier pour que ces jours soient remplis de lumière. Il est recommandé de prier en premier lieu pour une personne proche pour laquelle on souhaite qu’elle soit enceinte ou qu’elle se marie prochainement.

2) L’Admour de So’htchov dit que c’est le jour le plus propice pour demander à rencontrer son âme sœur, pour le mariage. Il est enseigné sur Rabbi Chim'on Bar Yo’haï qu'on surnomme "Rachbi" qu’il "délivre les opprimés", et il n’y a pas plus opprimé qu’un homme ou une femme qui attend de trouver l’âme sœur. "Hiloula" signifie "mariage", et Rachbi lui-même se maria le jour de Lag Ba’omer. Il est bien de demander au Maître du monde la réussite pour le mariage de nos enfants. (contactez [email protected])

3) Il faut prier pour l’étude de la Torah. Le Pri Tsadik écrit que, chaque année, quand arrive le jour de Lag Ba’omer, l’homme peut mériter d’atteindre des niveaux spirituels élevés pour lui permettre de mieux comprendre les paroles de la Torah.

4) On priera pour avoir un bon logement. Il n’y a pas d’homme qui déménagea autant que Rachbi. Il habita à Yavné, puis il habita à Ocha, ensuite à Takoua, puis à Bné Brak, il se cacha dans des maisons d’études, et il se cacha aussi dans une grotte. Lorsque l’on prie pour un logement, on formulera la demande suivante : "Hachem, je souhaiterais une grande maison avec de multiples entrées, un parking, un jardin et une vue splendide sur le paysage". Hachem interroge Rachbi, et celui-ci lui répond : "Je sais ce que représente l’instabilité pour une personne qui doit déménager de maison en maison. Donne-lui une maison agréable."

5) C’est un jour idéal pour demander des enfants et une descendance nombreuse. La Ségoula consiste à acheter un arc et une flèche, comme il est écrit : "Comme des flèches dans les mains d’un vaillant guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse."

6) Il existe une Ségoula très répandue dont les résultats sont miraculeux, mais qui n’en reste pas moins surprenante : il faut envoyer 18 Rotel de boissons (1 Rotel équivaut à 3 litres) à Méron et prendre sur soi que lorsque l’on sera exaucé, on enverra à nouveau 18 Rotel. Cela représente une quantité de 54 litres de boissons (eau, jus d’orange...). On peut envoyer la somme correspondante ou bien les bouteilles qui seront distribuées à tous les participants à la Hiloula. (Donnez ici 64€ : https://torahbox.com/3A6V)

"J’ai une voisine qui envoyait chaque année quelque bouteilles (pas 54). 12 ans s’écoulèrent, et elle mit au monde un enfant qu’elle nomma Yo’haï. 6 ans plus tard, elle eut un autre enfant qu’elle nomma Chim’on, et deux ans plus tard elle mit au monde une fille qu’elle nomma Hod (splendeur), parce que le jour de Lag Ba’omer est, selon le Zohar, le jour de la splendeur."

Quelle est la signification de cette Ségoula ? Lorsqu’une personne se trouve assoiffée à Méron, ouvre ta bouteille et boit, à la seconde même où elle boit, Rabbi Chim’on te bénit par la Brakha qu’il a composée lui-même, le Birkat Haoréa’h (la bénédiction de l’hôte) : "Que Le Miséricordieux bénisse cette table sur laquelle nous avons mangé, qu’Il y mette toutes les douceurs du monde, qu’elle soit comme la table d’Avraham Avinou (…) et qu’il n’y manque rien pour toujours. Qu’il soit toujours heureux dans la richesse et l’honneur à tout jamais. Qu’il n’ait pas honte dans ce monde-ci et qu’il ne blêmisse pas dans le monde futur."

Lorsque tu envoies des boissons à Méron, tu invites, tu donnes à boire à un homme qui a soif dans l’urgence et la chaleur. Quelle délivrance cela entraîne ! L’hospitalité a la force d’entrainer la résurrection des morts.

Au moment du décès de son fils, la mère du prophète ‘Habakouk, une femme respectueuse de Chounem, s’adressa au prophète : "Je t’en prie, fais revivre mon enfant", supplia-t-elle le prophète. Et elle lui offrit à boire. La boisson qu’elle donna à Elicha, avant qu’il fasse revivre l’enfant, était le moyen par lequel se concrétisa le miracle.

7) Très important : la subsistance. Rachbi est le Tsadik responsable de la Parnassa dans le ciel. La manne est descendue pour les Bné Israël dans le désert pour la première fois à Lag Ba’omer. C’est par la force conjuguée du mois d’Iyar et de Rabbi Chim’on bar Yo’haï.

Que faut-il demander ? Que dans le peu qu’Hachem nous octroie, réside la bénédiction. Connaissez-vous peut-être cette situation où l’on ressort avec 500 Shékels de dépenses dans un grand magasin et avec une robe que l’on ne portera jamais de sa vie ? Et l’on ressort avec 200 Shékels au marché de Ramla, avec plein de choses que l’on portera toute la vie. Parfois, dans le peu, se cache une énorme bénédiction. Rachbi ne se nourrissait que de caroubes et d’eau, mais il est responsable de la Parnassa.

8) Lire le Téhilim 67 à 7 reprises. C’est le chapitre de la splendeur et du remerciement à Hachem. Ce chapitre exprime le plus grand remerciement à Hachem. (Lire ici : https://torahbox.com/8UT2)

9) Il est interdit d’être triste le jour de Lag Ba’omer. Lag Ba’omer tombe toujours le même jour de la semaine que Pourim. C’est un jour de joie où tout est inversé. Le changement de la rigueur en miséricorde. (Ecoutez 3h de musique ici : https://torahbox.com/4CNV)

10) Prier pour une éducation correcte et équilibrée de nos enfants, afin d’être des parents qui sachent orienter et pas seulement dominer.

Que nous puissions mériter toutes ces bénédictions par le mérite de notre maître, Rabbi Chim’on bar Yo’haï, et que son mérite nous protège. Amen.