Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

אֵ֣לֶּה הַדְּבָרִ֗ים אֲשֶׁ֨ר דִּבֶּ֤ר מֹשֶׁה֙ אֶל־כָּל־יִשְׂרָאֵ֔ל בְּעֵ֖בֶר הַיַּרְדֵּ֑ן בַּמִּדְבָּ֡ר בָּֽעֲרָבָה֩ מ֨וֹל ס֜וּף בֵּֽין־פָּארָ֧ן וּבֵֽין־תֹּ֛פֶל וְלָבָ֥ן וַחֲצֵרֹ֖ת וְדִ֥י זָהָֽב׃ (1:1)

« Ce sont les paroles que Moché adressa à tout Israël en deçà du Jourdain, dans le désert, dans la plaine en face du Souf, entre Pharan et Tofel, Lavan, ‘Hatsrot et Di-Zahav. »

1. Comment les Juifs ont-ils étudié la Torah dans le désert ?

  • Voici comment les Juifs étudiaient la Torah lorsqu’ils se trouvaient dans le désert : Moché entrait dans la tente, suivi par Aharon. Moché récitait ensuite un verset qui lui avait été révélé, le commentait, puis l’expliquait. Aharon se positionnait ensuite sur le côté droit de Moché et on enseignait ensuite à El’azar et Itamar (les fils d’Aharon) le verset de la même manière. Puis, les 70 anciens entraient et Moché le leur enseignait. Enfin, on enseignait le verset aux Bné Israël. Ils l’écoutaient 4 fois puis se rassemblaient en petits groupes pour le revoir. Un homme était choisi pour le réviser. Un autre homme était choisi pour mettre l’enseignement par écrit sur de petits parchemins et des émissaires étaient envoyés pour l’enseigner à tout le peuple jusqu’à ce qu’ils le sachent par cœur. (Rambam, introduction à la Michna, s’appuyant sur Erouvin 54 et Sifri Vayikra 25,1)

2. Combien de temps fallut-il pour transmettre le livre de Dévarim ?

  • Il semblerait que le livre de Dévarim dans son intégralité ait été donné en 5-6 semaines, puisque nous savons que Moché est décédé le 7 Adar. (Rachi, Onkélos, Kiddouchin 38a, Sifri)

 

בְּעֵ֥בֶר הַיַּרְדֵּ֖ן בְּאֶ֣רֶץ מוֹאָ֑ב הוֹאִ֣יל מֹשֶׁ֔ה בֵּאֵ֛ר אֶת־הַתּוֹרָ֥ה הַזֹּ֖את לֵאמֹֽר׃ (1:5)

« En-deçà du Jourdain, dans le pays de Moav, Moché se mit en devoir d’exposer cette doctrine, et il dit. »

3. Dans quelle langue Moché a-t-il transmis la Torah ?

  • Moché a expliqué la Torah en 70 langues. (Rachi, Tan’houma 2)

 

רְאֵ֛ה נָתַ֥תִּי לִפְנֵיכֶ֖ם אֶת־הָאָ֑רֶץ בֹּ֚אוּ וּרְשׁ֣וּ אֶת־הָאָ֔רֶץ אֲשֶׁ֣ר נִשְׁבַּ֣ע ה’ לַאֲבֹ֨תֵיכֶ֜ם לְאַבְרָהָ֨ם לְיִצְחָ֤ק וּֽלְיַעֲקֹב֙ לָתֵ֣ת לָהֶ֔ם וּלְזַרְעָ֖ם אַחֲרֵיהֶֽם׃ (1:8)

« Voyez, Je vous livre ce pays ! Allez prendre possession du pays que l’Eternel a juré à vos pères Avraham, Its’hak et Ya’acov, de donner à eux et à leur postérité après eux. »

4. Y a-t-il une allusion au concept de résurrection dans la Torah ?

  • Oui. C’est l’une des allusions dans la Torah à la résurrection des morts, étant donné que le verset indique que la terre « leur » sera donnée. (Sanhédrin)

 

הַיּ֣וֹם הַזֶּ֗ה אָחֵל֙ תֵּ֤ת פַּחְדְּךָ֙ וְיִרְאָ֣תְךָ֔ עַל־פְּנֵי֙ הָֽעַמִּ֔ים תַּ֖חַת כָּל־הַשָּׁמָ֑יִם אֲשֶׁ֤ר יִשְׁמְעוּן֙ שִׁמְעֲךָ֔ וְרָגְז֥וּ וְחָל֖וּ מִפָּנֶֽיךָ׃ (2:25)

« D’aujourd’hui, je veux imprimer Ta crainte et Ta terreur à tous les peuples sous le ciel tellement qu’au bruit de Ton Nom, l’on frémira et l’on tremblera devant Toi. »

5. Quel compte-rendu ont-ils entendu qui les a effrayés ?

  • Ils ont entendu un compte-rendu selon lequel le soleil et la lune étaient restés immobiles et avaient cessé de réciter leur cantique pendant un jour et demi, restant immobiles à leur place jusqu’à ce qu’ils aient fini de combattre Si’hon. (Targoum Yonathan)