mardi 9 octobre 2018

Festival à Bruxelles: l'Israël-bashing à l'honneur (Bruxelles Laïque)


En 2012, ce blog écrivait à propos de l'éducation permanent à la haine d'Israël: "En Belgique francophone (Bruxelles et Wallonie) ça n'arrête pas - il y a une véritable éducation permanente à la haine des Juifs israéliens. Au 'festival des libertés' il faut évidemment faire du Israël-bashing."

L'édition de 2018 du 'festival des libertés' ne déroge pas à cette habitude. L'association Bruxelles Laïque, présidée par Ariane Hassid, une proche du gourou belge francophone de l'Israël-bashing Pierre Galand. On notera également la participation de Sylvie Lausberg, (directrice de la Cellule Etudes et Stratégie du CAL, une autre proche de Pierre Galand.  Voici l'opinion de Pierre Galand, très respecté en Belgique francophone, sur Israël: "Israël a des responsabilités, c’est un État voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter?"  Il préside l'Association Belgo Palestinienne Wallonie-Bruxelles, fondée il y a 42 ans - elle est donc vraisemblablement la plus ancienne au monde dont le seul but est d'inculquer la haine, le dégoût et la peur d'Israël, en lançant des appels au boycott, en créant des tribunaux pour juger Israël, en organisant des voyages, des cours, des conférences etc.

On s'étonnera pas qu'aucun documentaire n'est programmé sur la persécutions des chrétiens d'Orient, sur les Roms, considérés comme étant la minorité la plus discriminée en Europe, sur le Rwanda, sur le Burundi, anciennes colonies belges…  Le Congo, à peine…

Au programme:
Le tout premier événement inscrit au festival:
Derrière les fronts, Résistance et résilience en Palestine, documentaire d'Alexandra Dols
La colonisation de la Palestine n’est pas seulement celle des terres, du ciel, des logements et de l’eau… (la suite)

Naila and the Uprising, film de Julia Bacha
“Nous ne pouvons pas être libres en tant que femmes tant que notre pays n’est pas libre. Et même si nous nous libérons de l’occupation, nous ne pouvons connaître la liberté tant que nous sommes assujetties dans notre propre société”. Au coeur de la première Intifada (1987), qui a forcé le monde à reconnaitre le droit de la Palestine à l’autodétermination, les femmes palestiniennes s’organisent et jouent un rôle déterminant. Naila Ayesh y apparaît comme une figure incontournable de la résistance à l’occupation israélienne. (la suite)

The Oslo Diaries, film de Mor Loushy & Daniel Sivan
En 1992, alors que les relations israélo-palestiniennes sont au plus bas, un petit groupe d’Israéliens et de Palestiniens se rassemble à Oslo, secrètement et hors de tout cadre légal. Bien que ces réunions, connues aujourd’hui sous le nom des Accords d’Oslo, aient fondamentalement changé le Moyen-Orient, elles ont pour unique trace les journaux tenus par les négociateurs. (la suite)

Et Israël fut, film de Romed Wyder
En résonance avec le 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948, le documentaire Et Israël fut parcourt l’histoire du sionisme sous l’angle de la responsabilité de l’Occident. Il montre comment, au gré d’images d’archives impressionnantes, cette Eretz Israël construite à partir de morceaux de mémoire religieuse, a été consolidée par un impératif national théorisé à la fin du 19e siècle dans une Europe où l’antisémitisme était ambiant. (la suite)

"I signed the Petition" de Mahdi Fleifel
Que signifie être Palestinien ? Comment le fait de signer une pétition peut-il mettre des personnes dans la ligne de mire de différents systèmes de contrôle ? […] le film analyse, déconstruit et interprète le sens du choix de soutenir publiquement le boycott culturel d’Israël. (la suite)

Palestine-Israël: 70 ans 
En 1948, les Britanniques ont quitté la Palestine et l’État d’Israël était proclamé par les autorités sionistes. À l’issue du conflit armé qui s’en est suivi, Israël contrôlait 78% du territoire de la Palestine.
(Partenariat : Association Belgo-Palestinienne; présidée par Pierre Galand) et Union des Progressistes Juifs de Belgique.) (la suite)
Ambulance, documentaire de Mohamed Jabaly:
Mohamed Jabaly habite Gaza. Quand l’armée israélienne commence à pilonner la ville pendant l’été 2014, il prend sa caméra et accompagne une équipe d’ambulanciers. Au coeur de l’action, il ramène des images à couper le souffle. Il saisit l’horreur des bombardements dont l’intensité n’a d’égal que le courage des ambulanciers qui risquent leur vie pour en sauver d’autres. (la suite)


Aucun commentaire :