vendredi 5 juillet 2019

Le successeur de Federica Mogherini: une mauvaise nouvelle pour Israël


The Times of Israel:
Les responsables israéliens suivent avec méfiance la passation de fonctions à l’Union européenne, où quelqu’un qui a récemment lancé l’idée d’une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien et qui a exprimé son ferme soutien à l’Iran a été désigné comme prochain responsable de sa politique étrangère.  
Le Conseil européen a désigné mardi le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell Fontelles, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol [PSOE] au pouvoir dans le pays, comme premier diplomate de l’UE. […]

En revanche, Borrell, un homme d’État expérimenté qui fait de la politique depuis 1993, est considéré comme très critique envers Israël. 
«Des temps plus difficiles [sont] à venir entre l’UE et Israël, je le crains», a tweeté Bas Belder, un membre néerlandais du Parlement européen et grand défenseur pro-Israël.

«Ce ne sera pas du gâteau avec lui», a déclaré un diplomate israélien, s’exprimant sous couvert d’anonymat car il n’était pas autorisé à en discuter avec la presse.

Lorsque Borrell a été nommé ministre des Affaires étrangères de l’Espagne l’année dernière, il est rapidement devenu un ardent défenseur de la reconnaissance d’un État palestinien.

«Il est évident que la situation en Palestine ne doit pas continuer telle qu’elle est», a déclaré M. Borrell en septembre 2018. «Si l’UE n’est pas en mesure de parvenir à une décision unanime, alors chacun à sa façon», a-t-il déclaré, indiquant que Madrid envisagerait de reconnaître unilatéralement l’État palestinien. […]

Dans un éditorial cinglant du 18 mai 2018, le ministre des Affaires étrangères a condamné Israël pour sa réponse aux émeutes à la frontière de Gaza quatre jours auparavant, qui coïncidait avec le 70e anniversaire de la création de l’État d’Israël et l’ouverture de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. 

Ces célébrations ont été «couvertes de sang car ce lundi noir reflète la déshumanisation des Palestiniens par une grande partie de la classe politique et de la société israéliennes», a-t-il écrit dans Republica. […] 
Dans l’article de Republica, Borrell dénonce les campagnes militaires israéliennes contre le Hamas à Gaza comme de «terribles bombardements» et dénonce «l’arrogance guerrière» de Netanyahu. 
Critique virulent du président américain Donald Trump, le nouveau chef de la politique étrangère de l’UE est également critiqué pour ses positions pro-iraniennes. En février, par exemple, il a envoyé sur Twitter un message de félicitations et sans aucune critique à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution islamique. […]

Mais, comme beaucoup de politiciens européens qui avaient autrefois de la sympathie pour Israël, «quelque part en cours de route, il est devenu très critique», a dit l’officiel israélien.

Lire l'article complet

Karim Sadjadpour:
The long-standing divide between the US and Europe on Iran is summarized in this sentence from the European Union’s new foreign policy chief, Josep Borrell: “Iran wants to wipe out Israel; nothing new about that. You have to live with it."

Aucun commentaire :