La vie après la mort est l’un des fondements de la foi juive. C’est même vers cette « vie » que s’orientent tous nos efforts, pour y jouir d’un salut éternel. Mais c’est aussi la notion de l’antimatière qui implique que nous ne soyons pas un amas de molécules fonctionnel, créé par le fruit du hasard, car cette « vie » après la mort est le lieu de prédilection de notre âme. De fait, prouver l'existence de l’âme reviendrait à prouver l’existence de D.ieu...

Pendant des siècles, la question de la vie après la mort relevait du domaine de la croyance. Aujourd’hui, les enquêtes scientifiques sur le sujet abondent et tentent de lever le voile sur ce phénomène métaphysique que le judaïsme clame depuis la nuit des temps… 

Y a-t-il des preuves d’une vie après la mort ?

Selon plusieurs études, 4% de la population en moyenne vivrait ce que l’on appelle une expérience de mort imminente (EMI), soit 2,5 millions de personnes, juste pour la France.

Les sujets de ces études, de toutes religions confondues, mais aussi des gens agnostiques et de jeunes enfants, relatent tous peu ou prou le même récit : lumière blanche au bout d’une sorte de tunnel, sensation de bien-être absolu, vision de son corps (inerte) ainsi que la scène de l’accident ou du bloc opératoire dans ses moindres détails... Autant de récits qui poussent la communauté scientifique à se pencher sur la question avec le plus grand sérieux.

C’est le cas par exemple du Dr Elisabeth Kubler-Ross, médecin, psychiatre et thanatologue de réputation internationale. Le Dr Kubler-Ross a avant tout été une pionnière en matière d’accompagnement des personnes en fin de vie. Professeur honoraire de médecine du comportement et de psychiatrie à l’université de Virginie du centre de Shanti Nilaya où sont accueillis des enfants atteints du sida, elle a été nommée docteur honoris causa de nombreuses universités. Elle déclare : « Je sais, sans l’ombre d’un doute, que la vie continue après la mort physique. Je suis très sceptique de nature, c’est pourquoi j’ai minutieusement analysé chaque détail de cette expérience. J’ai ainsi découvert que des gens, après un accident, malgré l’amputation d’un de leur membre, avaient raconté que leur âme restait entière. Qui plus est, des aveugles de naissance m’ont décrit avec une incroyable précision des détails visuels concernant les individus présents dans la pièce où reposait leurs corps : de leur tenue vestimentaire aux bijoux qu’ils portaient. C’est tout de même impossible ! Comment pouvaient-ils savoir cela ? ».

Après le bouleversement dans la communauté scientifique de ce genre de révélation, des enquêtes ont été menées pour tenter de vérifier la validité scientifique de ce genre « d’expériences », comme celle menée par le Dr Sam Parnia, de l’université de Southampton.

Menée sur une période de quatre ans, l’étude AwaRe (AWAreness during REsuscitation) porte sur 2000 victimes d’arrêts cardiaques dans quinze hôpitaux en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Autriche. Elle est parue dans le numéro d’octobre de la revue médicale « Resuscitation ».

Pour la première fois dans une étude de ce type, des « marqueurs spécifiques », visuels et sonores, ont été systématiquement disposés pendant les procédures médicales de réanimation des patients victimes d’un arrêt cardiaque afin de corroborer les éventuels récits des survivants ayant expérimenté une EMI (expérience de mort imminente).

Parmi les cas recensé, cet homme de 57 ans, dont le récit de l’épisode hospitalier est étonnamment précis, affirme être sorti de son corps et avoir observé la scène depuis un coin du plafond. Il a décrit de façon précise les faits et gestes de l’équipe médicale, de même que l’utilisation du défibrillateur automatisé externe (DAE), dont il dit avoir entendu 2 bips consécutifs. Fait étonnant : la description de la scène (y compris les paroles prononcées lors de la réanimation et la description physique de certains intervenants) rapportée par ce patient a été corroborée par l’équipe médicale. Plus surprenant encore, les 2 bips du DAE «entendus» par ce patient ont permis d’évaluer la durée du phénomène de sortie de corps à 3 minutes ! (Medscape.org) C’est le témoignage d’une personne parmi tant d’autres ayant expérimenté « une sortie du corps » et relatant des détails dont il n’aurait pas dû avoir conscience et qui a été corroboré dans le cadre d’un dispositif scientifique.

Certains chercheurs ont voulu expliquer le phénomène de l’existence éternelle en terme scientifique, définissant l’âme comme une masse d’énergie qui ne disparaît jamais (comme le propre de l’énergie), qui ne se désintègre nullement. Même si leurs théories n’engagent qu’eux-mêmes, le principe est le même : l’âme ne meurt jamais… 

C’est le cas du Dr Robert Lanza, qui figurait sur la liste des 100 personnes les plus influentes de la planète dressée par le magazine Time en 2014. Dirigeant d’Astellas Global Regenerative Medicine et directeur scientifique de l’Astellas Institute for Regenerative Medicine, il est également professeur auxiliaire à la faculté de médecine de l’université de Wake Forest. Dr Lanza affirme que «la mort est une illusion et non une réalité ».

Selon lui, même lorsque le corps se désintègre à la mort, nous existons toujours sous la forme d’une énergie de 20 watts. « Bien que les corps individuels soient destinés à s’autodétruire, la sensation vivante – ‘Qui suis-je ?’ – est une fontaine d’énergie de 20 watts qui fonctionne dans le cerveau », dit le Dr Lanza.

Dr Lanza souligne le principe universel de la conservation de l’énergie pour appuyer ses affirmations. Il explique : « Cette énergie ne disparaît pas à la mort. Un des axiomes les plus sûrs de la science est que l’énergie ne meurt jamais ; elle ne peut être ni créée ni détruite. » Il ajoute : « Mais cette énergie se transcende-t-elle d’un monde à l’autre ? ».

Conscient des limites de son pouvoir de recherche, le scientifique laisse entendre à la communauté internationale que l’âme pourrait accéder à une autre dimension.

Les critiques

Cependant, des détracteurs se sont levés et ont cherché à discréditer ces découvertes, qui, si elles venaient à faire l’unanimité, seraient à même de remettre en question le mode de vie occidental affranchi du joug divin. Il fallait donc émettre une théorie contrebalançant les résultats obtenus. L’argument fut donc lancé : les victimes de mort imminente seraient victimes d’hallucinations !

Sans preuves solides sur lesquelles se baser, elle détourna tout de même l’attention de la communauté scientifique du chapitre de la vie après la mort, et conforta l’esprit sceptique des plus dubitatifs…

C’est alors que d’éminents spécialistes ont dirigé leurs recherches pour démontrer à la communauté scientifique qu’il était impossible de parler d’hallucinations dans les cas de mort imminente.

Mais ceci mérite une étude en soi.

A suivre...