Après mes études de finance, j’ai quitté Paris pour venir m’installer à New York et réaliser le rêve américain. 

Tout de suite, j’ai été subjugué par cette ville qui ne dort jamais, où chacun se nourrit de son envie de réussite. 

Très vite, j’ai trouvé un poste de trader dans une grande banque d’affaires. 

Le métier de trader consiste à gérer du risque financier en jouant sur des écarts de cours, le plus souvent à court terme. C’est un métier stressant et à haut risque qui demande une réactivité permanente puisqu’il faut décider en temps réel de l’achat ou de la vente d’actions. Concrètement, le trader doit acheter aux uns pour revendre à d’autres.

Les journées de travail y sont très intenses. On arrive au bureau un peu avant 8h pour le quitter à 19h30 et 20h. On y travaille non-stop. Pendant l’ouverture du marché, il n’y a pas de pause, le marché ne s’arrête pas pour toi. 

Le secteur est très compétitif. On traite plusieurs milliers d’ordres par jour. L’unité de mesure, c’est 100 millions de dollars, et, souvent, tu manipules des milliards de dollars. Du coup, tu deviens déconnecté de la vie de tous les jours, de la réalité en termes de sommes d’argent.

Dans un contexte de stress aussi intense, il y a deux manières de gérer ses émotions.

Il y a ceux qui deviennent des boules de feu, qui externalisent leur stress immédiatement, qui crient tout le temps, cassent des téléphones, et ceux qui deviennent des boules de glace où plus rien ne les atteint. Ce sont ces derniers qui durent dans ce métier, car ils deviennent indifférents à l’autre.

C’est un monde où il y a beaucoup d'ego et de Gaava (orgueil), et, sans la Torah et les valeurs juives, c’est très dur de ne pas devenir quelqu’un de mauvais, car les collègues autour de nous n’ont pas d’état d'âme. Seul compte l'appât du gain et la recherche des plaisirs de manière extrême.

Heureusement qu’il y a une vie juive et l’étude la Torah pour nous garder sur terre.

Récemment, un de mes investissements personnels en bourse prise de manière hâtive a perdu 6500 dollar. Au même moment, j’ai vu sur les réseaux sociaux que Torah-Box cherchait un traiteur, une salle de fête, un orchestre et un photographe pour offrir la Bar Mitsva de leur fils à une famille démunie.

Quand j'ai vu que la somme requise pour payer tous les prestataires était de 5000€ (soit 6500 dollar), cela m'a vraiment fait réfléchir sur mon attitude avec l’argent, que je puisse me permettre de perdre une telle somme en bourse alors qu’elle représente autant pour d'autres, et, d'autre part, sur le fait qu'Hachem m'a donné l'option de pouvoir "très bien" perdre cette somme. 

Prenant conscience de ma chance, j’ai décidé d’offrir la Bar Mitsva à ce jeune garçon, donc merci beaucoup Torah-Box pour l'opportunité !

 

Léa Nabet d'après un témoignage reçu 

Si, à vous aussi, Torah-Box a apporté quelque chose dans votre vie, envoyez-nous votre témoignage à [email protected]. Vous n'imaginez pas à quel point cela nous renforce et encourage d'autres à la Torah.