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Israël défie Washington

Les chefs de la diplomatie israélienne et américaine, Avigdor Lieberman et Hillary Clinton

Photo : AFP / Karen Bleier

Radio-Canada

Le chef de la diplomatie israélienne, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, réitère l'opposition de son pays à un gel de la colonisation juive en Cisjordanie, comme le lui a demandé l'administration Obama.

De passage à Washington, le chef de la diplomatie israélienne a réitéré mercredi l'opposition d'Israël à un gel de la colonisation juive en Cisjordanie.

« Nous n'avons aucune intention de modifier l'équilibre démographique de la Judée-Samarie », a déclaré l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, utilisant l'appellation de la droite israélienne pour la Cisjordanie. « Mais nous ne pouvons accepter cette vision d'un gel absolu et complet de la colonisation. »

M. Lieberman a fait ces déclarations au terme d'un entretien de plus d'une heure avec son homologue américaine, Hillary Clinton, qui paraissait un peu tendue à ses côtés. « Nous voulons que la colonisation s'arrête », a-t-elle déclaré pour sa part. « Nous pensons que c'est une partie importante, et même essentielle, d'efforts destinés à parvenir à un accord de paix global et à la création d'un État palestinien voisin d'un État juif israélien aux frontières et à l'avenir sûrs. »

Des accords avec l'administration Bush?

Lors de son point de presse, le ministre israélien des Affaires étrangères a invoqué des accords informels passés avec l'administration Bush, qui n'aurait pas fermé la porte à de nouvelles constructions dans les colonies déjà existantes. « Nous avions également des arrangements avec l'administration précédente et nous essayons de garder cette direction », a-t-il dit.

« Le premier ministre a parlé de tout cela », a ajouté M. Lieberman, en référence au discours prononcé dimanche dernier par le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.

Dans cette première allocution consacrée à la politique étrangère, M. Nétanyahou a parlé pour la première fois de la création d'un État palestinien, tout en excluant un gel de la colonisation en Cisjordanie.

Mme Clinton, qui a récemment lancé un appel pour la fin de la colonisation juive en Cisjordanie, a assuré qu'il n'y avait eu « aucun accord informel ou verbal applicable » avec la précédente administration américaine. « Cela a été vérifié par les archives officielles de l'administration et les personnes qui avaient des responsabilités », a-t-elle précisé.

Les discussions entre Israël et les États-Unis doivent se poursuivre à Paris, où l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, rencontrera M. Nétanyahou le 25 juin. M. Mitchell, artisan des accords de paix en Irlande du Nord, espère conclure ces discussions préliminaires d'ici « quelques semaines » pour permettre une « reprise rapide » des négociations.

Avec les informations de Agence France-Presse, Reuters et AlJazeera.net

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