Pas de boycottage d'Israël
Le 40e Conseil général de l'Église unie du Canada
Prenez note que cet article publié en 2009 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La plus importante église protestante du pays, réunie en rencontre nationale à Kelowna, rejette une série de résolutions qui appelaient au boycottage des institutions académiques et culturelles israéliennes.
Réunie en rencontre nationale, l'Église unie du Canada a rejeté jeudi quatre résolutions qui appelaient au boycottage des institutions académiques et culturelles israéliennes. Les résolutions ont été débattues dans la cadre du 40e Conseil général tenu à Kelowna, en Colombie-Britannique.
Plus tôt cette semaine, cette série de résolutions avait soulevé la colère du Congrès juif canadien qui les qualifiait d'antisémites. L'organisme avait d'ailleurs délégué des représentants à Kelowna.
Ce n'était pas la première fois que des résolutions controversées faisaient l'objet d'un tel débat. En effet, ce fut le cas lors de la rencontre de 2006 à Thunder Bay, en Ontario.
Mardi, les membres la plus importante église protestante du pays avaient commencé par modifier les propositions qu'ils trouvaient trop injustes envers Israël. Mais puisqu'elles ont été rejetées, c'est donc tout simplement le statu quo qui s'appliquera.
Les politiques actuelles de l'Église unie en ce qui concerne le Moyen-Orient suggèrent à chaque congrégation de choisir une marche à suivre dans ce dossier.
L'Église unie du Canada est née en 1925 de l'union des Églises méthodiste, congrégationaliste et presbytérienne.
