Shimon Peres pessimiste face au Golan
Prenez note que cet article publié en 2007 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le vice-premier ministre israélien estime minces les chances de conclure un accord de paix durable avec la Syrie, même si Israël acceptait de renoncer au plateau du Golan.
Le vice-premier ministre israélien, Shimon Peres, estime que les chances de relancer les pourparlers de paix avec la Syrie demeurent minces.
Israël a confirmé avoir utilisé des canaux confidentiels à partir de la Turquie et de l'Allemagne afin de demander à la Syrie si elle était prête à faire des concessions en échange de la restitution du plateau du Golan.
Samedi, le quotidien israélien Yediot Ahronot avançait que le premier ministre Ehoud Olmert avait récemment fait transmettre par la voie diplomatique au président syrien, Bachar Al-Assad, des messages allant en ce sens.
À ce jour, Israël n'a reçu aucune réponse de Damas.
« Le problème est que les Syriens ne sont ni prêts ni disposés à négocier directement avec Israël. Ils veulent passer par l'intermédiaire des États-Unis », a déclaré Peres à des journalistes.
Outre un accord de paix durable avec la Syrie, Israël réclame également la rupture des liens de Damas avec Téhéran, les activistes du Hezbollah libanais et les groupes armés palestiniens.
Les chefs du renseignement israéliens sont partagés quant à savoir si la Syrie souhaite réellement parler de paix ou si elle se prépare à la guerre pour tenter de reprendre le Golan, enlevé aux Syriens par Israël au terme de la Guerre des Six jours de 1967.
En 2000, des entretiens entre Israël et la Syrie, sous l'égide américaine, avaient presque abouti à un accord sur la restitution du Golan aux Syriens.