Nucléaire: Damas refuse de faire la lumière sur le site d'Al-Kibar (AIEA)

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La Syrie refuse de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) qui souhaite obtenir davantage d'informations sur le site d'Al-Kibar (Dayr az-Zawr) soupçonné d'abriter un réacteur nucléaire et détruit en 2007 par l'aviation israélienne.

La Syrie refuse de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) qui souhaite obtenir davantage d'informations sur le site d'Al-Kibar (Dayr az-Zawr) soupçonné d'abriter un réacteur nucléaire et détruit en 2007 par l'aviation israélienne, lit-on dans un rapport du secrétaire général de l'AIEA Mohamed ElBaradei.

"La Syrie évite toujours de coopérer, ce qui empêche l'Agence de déterminer l'origine des particules d'uranium anthropogène [soumis au traitement] découvertes dans les échantillons prélevés à Dayr az-Zawr", indique le rapport de M.ElBaradei au Conseil des gouverneurs dont RIA Novosti a obtenu copie.

Selon le secrétaire général de l'AIEA "Damas n'a fourni jusqu'à présent aucune information autorisant l'Agence à confirmer les déclarations de la Syrie au sujet de la nature non nucléaire de l'édifice détruit à Dayr az-Zawr".

"La Syrie n'a pas cité non plus d'arguments à l'appui des affirmations concernant certains types d'achats qui, selon l'Agence, pourraient être liés à la construction d'un réacteur", souligne le rapport.

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