Le problème du nucléaire iranien peut encore être résolu par la voie diplomatique, a estimé lundi à Vienne le ministre israélien de la Défense Ehud Barak lors de sa première visite en Autriche.
"Nous estimons qu'il reste du temps pour la diplomatie, mais une diplomatie dure", a indiqué le ministre avant d'ajouter que "des sanctions sévères de l'ONU s'imposaient".
Il a, en outre, recommandé à toutes les parties intéressées de ne pas rejeter les autres solutions. "Nous ne les excluons pas", a souligné l'homme politique.
Les États-Unis et plusieurs autres pays soupçonnent l'Iran de développer l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran, qui rejette ces assertions, soutient que son programme nucléaire vise à subvenir à ses besoins en électricité. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté cinq résolutions et décrété des sanctions contre l'Iran exigeant de Téhéran de renoncer à l'enrichissement de l'uranium.