Le mouvement palestinien islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a déclaré que les tirs de roquettes contre des cibles civiles israéliennes au cours de la confrontation armée de l'année dernière étaient une erreur, lit-on dimanche dans la presse palestinienne.
"Les trois civils israéliens évoqués dans le rapport Goldstone, ont été tués par erreur. Nos cibles réelles étaient les sites militaires situés dans des villes sionistes. Le bombardement de quelques sites civils s'est produit suite à la perte du contrôle de la trajectoire de la fusée", a annoncé le Hamas, cité par la presse locale.
Cette déclaration du Hamas fait écho au rapport Goldstone qui accuse les activistes palestiniens de crimes de guerre, car "leurs bombardements ont créé un climat d'horreur dans le sud d'Israël, fait des morts et provoqué des traumatismes psychiques parmi la population civile".
Chargée d'enquêter sur les événements de Gaza par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU siégeant à Genève, la commission dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone est parvenue à la conclusion que tant les militaires israéliens que les activistes palestiniens avaient commis des crimes de guerre.
L'opération militaire "Plomb durci" lancée dans la bande de Gaza le 27 décembre 2008 et achevée le 18 janvier 2009 a été menée par Tsahal en réaction aux tirs de roquettes palestiniens.
Au cours de l'opération 13 personnes ont été tué côté israélien, dont trois civils. Quant aux Palestiniens, il s'agit de quelque 1.400 victimes.