•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Deux écoles juives devant les tribunaux

Enfants sortant de l'école juive Tora Moshe, à Montréal

La Yeshiva Torath Moishe, rue Saint-Urbain à Montréal

Radio-Canada

La ministre de l'Éducation du Québec transfère à la justice le cas des deux écoles juives qui refusent de se conformer au nouveau régime pédagogique. Le Congrès juif du Québec n'a pas l'intention de les défendre.

La ministre de l'Éducation du Québec, Michelle Courchesne, a décidé de transférer au ministère de la Justice le cas de deux écoles juives qui refusent de se conformer au régime pédagogique du Québec.

La Yeshiva Torath Moishe, dans le Mile-End à Montréal, a déjà fait appel à un avocat, et n'a pas voulu répondre aux questions de Radio-Canada. La direction de l'école Tosh, à Boisbriand, a également décliné l'invitation à expliquer sa décision de ne pas se plier à la demande de Québec.

Ces deux institutions se retrouvent isolées, car sept autres écoles juives ont conclu une entente avec le ministère de l'Éduction après des négociations qui ont duré deux ans.

Le Congrès juif québécois n'a pas l'intention de les défendre. « Dans notre rôle, il est hors de question que nous ayons à encourager, favoriser, des gens qui ne veulent pas suivre la loi », a déclaré le porte-parole de l'organisme, Joseph Gabay. Il ne croit pas qu'il pourra les faire changer d'avis.

Ce sont des gens qui suivent la loi de leur rebbe. Ils le consultent et puis ils s'en tiennent aux directives qu'ils reçoivent.

Une citation de Joseph Gabay

En refusant de se soumettre au régime pédagogique québécois, ces deux écoles voient leurs subventions de Québec entièrement coupées.

Le rebbe, un mentor

Les juifs hassidiques appellent rebbe (une variation phonétique du mot rabbin) leur chef religieux. Il joue un rôle de premier plan dans la communauté.

Un lobbyiste proche du PLQ

Selon le quotidien Le Devoir, le membre du cabinet National embauché par deux organisations hassidiques montréalaises, la Communauté Belz et la Sver Hassidic Community, pour obtenir un accommodement du gouvernement quant à l'horaire des cours dans leurs écoles milite depuis longtemps pour le Parti libéral du Québec. Hugo Delorme a notamment été vice-président de la Commission-Jeunesse du parti.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.