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Marois revient à la charge

Pauline Marois

Pauline Marois

Radio-Canada

La chef péquiste exige le retrait du projet de réforme du calendrier scolaire pour les écoles juives, mais essuie une fin de non-recevoir du premier ministre. Elle demande aussi au vérificateur général d'enquêter sur l'octroi des projets de garderie.

Le Parti québécois ne lâche pas prise dans le dossier du projet de règlement qui vise à assouplir le calendrier scolaire pour les écoles juives.

Mardi, la chef Pauline Marois a exigé le retrait de ce projet de règlement et a annoncé que son parti déposera mercredi une motion en ce sens à l'Assemblée nationale.

Mme Marois déplore que Québec veuille imposer un règlement qui aura des répercussions sur un million d'enfants au Québec alors qu'il vise, dit-elle, à accommoder seulement six écoles juives orthodoxes.

« Est-ce que le premier ministre va rappeler sa ministre [de l'Éducation, Michelle Courchesne] à l'ordre et retirer ce projet de règlement contre lequel tout le Québec est opposé? », a lancé le chef de l'opposition officielle lors de la période des questions à l'Assemblée nationale.

Jean Charest

Jean Charest

Pauline Marois a essuyé un refus catégorique du premier ministre Jean Charest, qui a défendu son approche.

« Alors qu'on trouve une solution qui est à la satisfaction de tout le monde, qui va être une solution logique de souplesse pour le calendrier scolaire, elle ne trouve rien de mieux que de se lever et de faire de la très petite politique sur le dos de la communauté juive », a-t-il répliqué.

Selon M. Charest, les modifications sont nécessaires car elles vont permettre à un plus grand nombre d'enfants de suivre le programme scolaire du ministère de l'Éducation. Il se défend aussi de vouloir accommoder les écoles juives, plaidant que le projet profiterait aussi aux communautés autochtones du nord de la province lors du temps de la chasse et de la pêche.

Le dossier des places en garderies

La chef péquiste n'en est pas restée là et a aussi demandé au premier ministre de rappeler à l'ordre le ministre de la Famille, Tony Tomassi, au sujet de l'attribution des places en garderies.

Le ministre de la Famille, Tony Tomassi

Le ministre de la Famille, Tony Tomassi

Le PQ accuse le ministre Tomassi et sa prédécesseure, Michelle Courchesne, d'avoir exercé une ingérence politique dans le dossier des projets de garderies privées et d'avoir fait preuve de favoritisme.

Le PQ soutient que des projets totalisant des centaines de places en garderie ont été attribués à des amis personnels du ministre Tony Tomassi ou à des donateurs à la caisse du Parti libéral.

Pauline Marois déplore que le ministre Tomassi refuse de rendre publiques les évaluations de dossiers de candidature pour l'obtention de places.

« Le ministre responsable de la famille a une attitude lamentable. Qui, de lui ou des associations responsables des garderies, ment? », demande Marois qui exige une enquête du vérificateur général sur la question.

« On constate que pour avoir des places, il faut être un donateur du Parti libéral du Québec. C'est inquiétant », a ajouté Mme Marois qui demande à Jean Charest de « donner un sérieux coup de barre » dans son gouvernement.

Avec les informations de La Presse canadienne

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