Le report de la visite de l'émissaire américain George Mitchell au Proche-Orient ne doit être perçu ni comme le signe d'une crise dans les relations entre Washington et Tel Aviv, ni comme l'abandon des efforts de règlement palestino-israélien, a annoncé mardi le porte-parole du département d'Etat américain Philip Crowley.
"Des divergences s'observent dans toutes les relations bilatérales mûres (…), mais elles ne sont pas en mesure de rompre le lien indestructible qui nous unit à Israël", a-t-il indiqué.
George Mitchell, qui devait se rendre au Proche-Orient pour tenter de relancer dialogue entre Israéliens et Palestiniens, a reporté mardi sa visite.
M. Crowley a souligné que l'émissaire américain envisageait de s'entretenir avec les représentants israéliens et palestiniens après la réunion du Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient prévue les 18 et 19 mars à Moscou.
En outre le porte-parole a ajouté que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton attendait des explications de la part du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur le nouveau projet de construction à Jérusalem-Est et que la réponse d'Israël devait intervenir dans les plus brefs délais.
Début mars, Israël a annoncé un nouveau projet de construction de 1.600 logements dans la partie arabe de la Ville Sainte. Ces plans ont suscité une levée de bouclier des Palestiniens qui ont menacé de saborder le redémarrage des négociations de paix, ainsi que des critiques internationales, notamment de la part des Etats-Unis.
