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Obama tente de faire baisser la pression

Barack Obama a présenté ses propositions lundi avant-midi.

Barack Obama a présenté ses propositions lundi avant-midi.

Photo : AFP / Mandel Ngan

Radio-Canada

Le président américain nie l'existence d'une crise entre les États-Unis et Israël, malgré leurs échanges virulents à propos de la décision israélienne d'autoriser 1600 nouvelles constructions à Jérusalem-Est.

Le président américain Barack Obama a affirmé mercredi qu'il n'y avait pas de crise entre les États-Unis et Israël, malgré leurs échanges virulents à propos de la récente décision israélienne d'autoriser 1600 nouvelles constructions à Jérusalem-Est.

Interrogé sur la chaîne Fox News, M. Obama a affirmé que cette décision « n'aidait pas » à construire la paix entre Israéliens et Palestiniens, tout en soulignant que les États-Unis avaient « un lien spécial avec Israël qui ne va pas disparaître ». « Israël est l'un de nos plus proches alliés », a-t-il ajouté, en précisant que « parfois les amis sont en désaccord ».

Mercredi, Washington attendait encore d'Israël une réponse claire et nette à ses protestations au sujet de nouvelles constructions à Jérusalem-Est. « Nous attendons toujours une réponse. Elle n'est pas encore arrivée. Il n'y a pas encore eu d'appel », a indiqué un porte-parole du département d'État, Mark Toner, peu après le départ de Mme Clinton à Moscou pour une réunion du Quartette sur le Proche-Orient.

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré que « cette demande d'empêcher les Juifs de construire à Jérusalem-Est n'est pas du tout raisonnable. » M. Lieberman a tenu ces propos après avoir reçu son homologue européenne Catherine Ashton, en visite dans la région.

Jérusalem-Est

Sur le terrain, la tension est quelque peu retombée dans les quartiers arabes de la Ville sainte, au lendemain de violents heurts entre la police et les Palestiniens. Cependant, 3000 policiers israéliens restent en état d'alerte à Jérusalem, « plus particulièrement dans le secteur oriental », pour parer à toute nouvelle flambée de violence.

Signe de confiance, Israël a levé mercredi son bouclage de la Cisjordanie occupée et rouvert au public l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam. Quelques accrochages sporadiques ont néanmoins eu lieu en Cisjordanie.

Rappel des faits

La tension entre les États-Unis et Israël, sans précédent depuis 35 ans, est apparue le 9 mars lorsque le ministère israélien de l'Intérieur a annoncé un projet de construction de 1600 nouveaux logements juifs à Jérusalem-Est. Cette annonce a été faite au moment où le vice-président américain Joe Biden était en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens pour tenter de remettre sur les rails le processus de paix au Proche-Orient.

Scandalisée, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait qualifié la décision israélienne d'« insultante ». Mme Clinton avait alors sommé le premier ministre Benyamin Nétanyahou de faire montre de sa volonté réelle d'aller à la paix et lui aurait demandé, selon la presse israélienne, de revenir sur la décision de lancer de nouveaux chantiers à Jérusalem-Est.

Si le premier ministre israélien s'était excusé auprès du vice-président américain, il n'a jamais renié le projet, mais a affirmé au contraire que la colonisation de Jérusalem se poursuivrait.

Cette attitude a poussé le président palestinien Mahmoud Abbas à revenir sur son accord en faveur de pourparlers indirects avec Israël par le truchement de l'ancien sénateur George Mitchell, émissaire du président Barack Obama au Proche-Orient.

Moratoire limité de la colonisation

Le gouvernement de droite de Benyamin Nétanyahou a décrété fin novembre un moratoire limité de 10 mois de la colonisation. Mais ce dernier ne concerne ni Jérusalem-Est, ni les 3000 logements en chantier en Cisjordanie, ni la construction d'édifices publics (synagogues, écoles, hôpitaux).

Avec les informations de Agence France-Presse, Reuters et Associated Press

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