Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, a appelé Hillary Clinton, a annoncé un porte-parole de la secrétaire d'Etat américaine, qui attendait depuis plusieurs jours des éclaircissements de la part d'Israël sur la question de nouvelles constructions à Jérusalem-Est. "Ils ont évoqué des actions spécifiques qui pourraient être prises pour améliorer l'atmosphère en vue de progrès vers la paix", a déclaré Philip Crowley à Moscou, où doit se réunir le Quartet pour le Proche-Orient, qui veut plaider vendredi pour la relance du dialogue israélo-palestinien. "Nous allons examiner les réponses du premier ministre", a-t-il ajouté en refusant de donner le détail de celles-ci. "Le premier ministre a proposé à la secrétaire d'Etat Clinton des mesures de rétablissement de la confiance mutuelle entre Israël et l'Autorité palestinienne", écrit Nir Chefetz, porte-parole de Nétanyahou, dans un communiqué. Nir Chefetz ajoute que Nétanyahou a "clarifié" auprès de Clinton la politique israélienne, probablement au sujet des colonies et de Jérusalem.
L'émissaire américain George Mitchell va retourner dans la région ce week-end pour rencontrer MM. Nétanyahou et Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a aussi annoncé M. Crowley. Un responsable américain a précisé que la conversation avait duré une vingtaine de minutes jeudi soir. Des rencontres entre M. Nétanyahou et "des responsables américains" pourraient avoir lieu la semaine prochaine, selon cette source qui a refusé d'être plus précise. Le premier ministre israélien est attendu lundi à Washington à la réunion annuelle de l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee, le principal groupe d'influence américain pro-israélien).
Pour en savoir plus :
- Lire l'analyse de Jackson Diehl dans le Washington Post sur l'accord "Ne rien demander, ne rien dire" entre Jérusalem et Washington sur la colonisation
- Lire l'article de Haaretz (en anglais) sur les gestes de bonne volonté consentis par M. Nétanyahou à Mme Clinton
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