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Une flottille de femmes aurait quitté le Liban pour rejoindre Gaza

Elles sont religieuses, docteures, avocates ou journalistes et veulent forcer le blocus isréalien pour apporter de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Par Audrey Garric

Publié le 09 août 2010 à 13h52, modifié le 09 août 2010 à 15h11

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation devant l'ambassade d'Israël en Turquie, le 1er juin.

La flottille d'aide humanitaire pour Gaza ferait-elle des émules ? C'est ce que semble prouver une information du quotidien britannique The Guardian, qui révèle qu'une nouvelle flottille devait quitter Tripoli, au Liban, ce week-end, pour tenter de forcer le blocus israélien et apporter de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

La spécificité de cette nouvelle expédition ? Elle est entièrement composée de femmes, des dizaines de militantes, docteures, avocates ou journalistes, chrétiennes et musulmanes, ainsi que des religieuses américaines et la chanteuse libanaise May Hariri. Toutes se défendent d'être affiliées au Hezbollah ou à quelque autre organisation.

PRESSIONS D'ISRAËL SUR LE LIBAN POUR STOPPER LA MISSION

Les deux bateaux de la flottille, le Mariam et le Naji-Alali, auraient dû rejoindre Gaza il y a déjà plusieurs semaines. Mais son départ avait été retardé en raison de pressions d'Israël sur le Liban pour stopper la mission. Le Liban aurait finalement donné son accord à l'envoi des navires ce week-end.

Israël s'est dit préoccupé par cette expédition. L'ambassadrice israélienne à l'ONU, Gabriela Shalev, a prévenu que le pays se réservait le droit d'arraisonner la flottille pour éviter qu'elle ne fournisse des armes aux Palestiniens.

DES FEMMES PRÉPARÉES À LA CONFRONTATION

Les participantes, qui se disent conscientes des risques, ont été préparées à la confrontation. Le 31 mai, neuf Turcs avaient en effet été tués dans des affrontements avec les commandos de la marine israélienne lors de l'abordage du ferry Mavi-Marmara, dans les eaux internationales. Les militantes ont par exemple réalisé des examens médicaux dans le cas où elles devraient subir une transfusion sanguine.

Elles affirment toutefois que leur mission est "purement humanitaire" et qu'elles ne veulent pas provoquer Israël. "Nous n'avons même pas de couteaux de cuisine à bord", a assuré au Guardian Samar al-Haj, coordinatrice de l'expédition.

A la question de savoir comment elles réagiraient à une attaque de l'armée israélienne, l'une des activistes, Tania al-Kayyali, a répondu qu'elles "n'envisage[aient] pas de [se] battre ou d'attaquer Israël mais [qu'elles] ne quitter[aient] pas le bateau".

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