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Proche-Orient : la colonisation menace les négociations de paix

La fin du moratoire israélien sur la colonisation, le 26 septembre, pourrait porter un coup fatal aux fragiles négociations entre Mahmoud Abbas et Benyamin Nétanyahou. Les Palestiniens considérent en effet le gel des colonisations comme "un test de la volonté de paix du gouvernement israélien".

Le Monde

Publié le 22 août 2010 à 19h46, modifié le 22 août 2010 à 19h46

Temps de Lecture 1 min.

Des soldats israéliens font face à des manifestants palestiniens, qui vident des bouteilles de jus d'orange provenant de colonies israéliennes en Cisjordanie, dimanche 9 mai.

"Je peux comprendre les sceptiques. Mais nous avons bien l'intention de les étonner, à condition d'avoir un partenaire sérieux" dans la négociation. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, assure, malgré les critiques de la presse israélienne et du monde arabe qu'"un accord de paix avec les Palestiniens est difficile mais possible".

Dimanche 22 août, la Ligue arabe s'est jointe aux doutes suscités par la réouverture des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, sous l'égide des Etats-Unis. L'organisation panarabe basée au Caire exprime dans un communiqué "son extrême inquiétude quant à l'explication israélienne (sur les bases) sur lesquelles vont se faire ces négociations".

Pour permettre le bon déroulement des négociations, les Palestiniens demandaient la prolongation du gel temporaire de la colonisation en Cisjordanie occupée. Le moratoire annoncé par Israël s'achève le 26 septembre. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a averti de nouveau que si la "colonisation devait continuer après le 26 septembre, les négociations à notre grand regret, ne continueraient pas", précisant qu'il s'agissait d'un "test de la volonté de paix du gouvernement israélien".

PAS DE CONCESSION DE NETANYAHOU

Hani-al-Masri, chef du centre de recherches de Bada'el basé à Ramallah, s'est déclaré convaincu que des négociations directes de paix tenues dans un tel contexte "iraient dans le sens des intérêts d'Israël".
"Les chances de succès des négociations semblent minces car les négociations directes se tiendront sans qu' aucun engagement d'Israël visant à mettre fin à la colonisation ou aux principes de processus de paix n'ait été pris", a-t-il expliqué à l'agence Xinhua.

"Sans un gel total de la colonisation (israélienne), une véritable disposition au retrait jusqu'aux frontières internationales et tant (qu'Israël) n'aura pas cessé d'offrir aux Palestiniens une caricature d'Etat, ce sera une perte de temps pour tout le monde", a estimé pour sa part le député Haïm Oron, du parti de l'opposition de gauche laïque Meretz, selon la radio.

La question d'une suspension de la colonisation en Cisjordanie avait valu aux Israéliens une vive polémique avec les Etats-Unis. Washington avait finalement renoncé à en faire un passage obligé avant toute négociation directe.

De fait, la coalition au pouvoir en Israël, soutenue par une partie des colons et des religieux, ne semble pas prête à faire de concession sur ce terrain.

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