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CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

Reprise des négociations directes, les colonies au cœur des discussions

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont eu mardi en Égypte de nouvelles discussions, qui ont notamment porté sur la colonisation israélienne.

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Palestiniens et Israéliens de retour à la table des négociations. Douze jours après la reprise officielle des discussions directes, Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou se sont retrouvés ce mardi en Égypte pour un deuxième round de pourparlers.

Sous l’égide des États-Unis, dont la secrétaire d’État Hillary Clinton supervise les discussions à Charm el-Cheikh, le président de l’Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien tentent de relancer le processus de paix au Proche-Orient.

Conscient de la somme des différends qui demeurent, Washington a demandé aux deux parties de surmonter leurs divergences et de se "remettre au travail".

La colonisation, principal point de discorde

Le principal désaccord entre les deux partis demeure la question des nouvelles constructions dans les implantations juives situées en Cisjordanie. Hillary Clinton a réitéré sa demande d’extension du moratoire qui suspend la colonisation et qui expire le 26 septembre.

Une prolongation du gel des constructions que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a d’ores et déjà rejetée, même s’il s’est dit prêt à limiter les futures mises en chantier.

Côté palestinien, on assure qu’il n’y a pas de négociation possible si les constructions reprennent en Cisjordanie. "Choisir de poursuivre les colonies sous n'importe quelle forme équivaut à détruire les négociations", a ainsi mis en garde Saeb Erekat, le principal négociateur palestinien.

Si l’on évoque un possible compromis sur une limitation des constructions aux colonies déjà existantes, selon le correspondant de France 24 en Égypte, Ygal Saadoun, rien n‘indique que Mahmoud Abbas accepte de "faire machine arrière sur ses engagements de fermeté".

"L’État du peuple juif"

Outre la question des colonies, Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou doivent se mettre d’accord sur l’ordre du jour. La priorité, pour les Palestiniens, doit être donnée au tracé des frontières de leur futur État, tandis que côté israélien, ce sont les questions de sécurité qui doivent être abordées en premier lieu.

Autre condition posée par les Israéliens à la bonne tenue des discussions : la reconnaissance d’Israël comme "État du peuple juif". Une concession écartée par les Palestiniens, qui assurent qu’elle menacerait le sort des milliers d’Arabes vivant en Israël.

Arrivée dans la matinée dans la cité balnéaire égyptienne, Hillary Clinton doit s’entretenir séparément avec Benjamin Netanyahou puis avec Mahmoud Abbas, avant de superviser une rencontre à trois.

Après vingt mois sans dialogue direct, Israéliens et Palestiniens ont repris les négociations directes le 2 septembre à Washington. Malgré les difficultés qui s’annoncent, tous ont néanmoins formulé l'espoir de pouvoir conclure un accord de paix dans un délai d'un an.

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