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Israël se dit prêt à un compromis

Développement immobilier israélien à Jérusalem-Est.

Développement immobilier israélien à Jérusalem-Est.

Photo : AFP / Menahem Kahana

Radio-Canada

Le gouvernement Nétanyahou serait prêt à envisager un compromis sur la prolongation du moratoire sur le développement des colonies juives en Cisjordanie, condition essentielle à la poursuite des négociations avec l'Autorité palestinienne.

Le gouvernement israélien se dit disposé à discuter d'un compromis qui ferait l'affaire de toutes les parties sur la prolongation du moratoire qu'il impose sur la construction dans ses colonies de Cisjordanie.

Tel-Aviv apporte cependant une nuance à sa position. « Israël est disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties, étant entendu qu'il ne peut y avoir zéro construction » dans les colonies, a déclaré un haut responsable israélien cité par l'Agence France Presse.

Ce moratoire, qui suspend le développement des colonies juives en Cisjordanie depuis dix mois, doit prendre fin dimanche. Son maintien a été posé comme une condition essentielle à la poursuite des négociations de paix par l'Autorité palestinienne. Jeudi, le président américain, Barack Obama, a d'ailleurs plaidé pour la prolongation du moratoire pour assurer la poursuite des pourparlers de paix.

Or, la levée de ce moratoire est très attendue dans les formations politiques « pro-colonisation » qui accordent un appui précieux à la coalition du gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

Le Conseil des localités juives de Judée-Samarie (YESHA), principal organisme représentatif colons juifs de Cisjordanie, a d'ailleurs vivement réagi aux paroles de Barack Obama. YESHA accuse la présidence américaine d'avoir « cédé aux menaces des Palestiniens de quitter les négociations si leurs conditions n'étaient pas remplies ».

Benyamin Nétanyahou, de son côté, a demandé à son négociateur en chef, Yitzhak Molcho, de demeurer aux États-Unis pour tenter de parvenir à un accord avant l'échéance du moratoire.

Le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a pour sa part répété qu'il se retirerait des négociations de paix directes avec les Israéliens, si le développement des colonies se poursuivait en Cisjordanie occupée.

Des ouvriers palestiniens construisent des maisons dans la colonie juive de Jérusalem-Est Ramat Shlomo.

Des ouvriers palestiniens construisent des maisons dans la colonie juive de Jérusalem-Est Ramat Shlomo.

Photo : AFP / Gali Tibbon

Le gel du développement des colonies juives avait été décrété le 25 novembre 2009 par le gouvernement israélien. Le moratoire ne concernait que les nouveaux travaux mis en chantier à partir de cette date.

Tous les travaux entrepris avant le moratoire sur des milliers de chantiers israéliens en Cisjordanie ont cependant été poursuivis. Le moratoire ne touchait pas non plus la construction de bâtiments publics tels que les écoles et les synagogues. Plus de 300 000 colons israéliens peuplent actuellement la Cisjordanie.

Pendant ce temps, en Israël, la situation demeure tendue. Vendredi matin, la marine israélienne a abattu un pêcheur palestinien qui s'était trop approché des côtes de la bande de Gaza, où Tel-Aviv maintient un blocus maritime.

Avec les informations de Agence France-Presse

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