
Une violente explosion a retenti, mercredi 23 mars en milieu d'après-midi près d'un bus, à proximité de la principale gare routière de Jérusalem, et a fait au moins un mort et trente blessés, selon un dernier bilan fourni par une source hospitalière et les médias israéliens. "L'explosion s'est produite près d'un arrêt de bus, où se trouvaient deux bus à l'arrêt avec à leur bord de nombreux passagers", a déclaré le chef de la police de Jérusalem, Aaron Franco. "L'engin faisait un à deux kilos (...). Il a explosé dans une petite valise sur le trottoir à côté de la gare routière", a précisé à la télévision le ministre de la sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch.
La déflagration a ébranlé la Ville sainte. Des dizaines d'ambulances ainsi que d'importantes forces de police ont été envoyées sur les lieux de l'attentat, près du palais des Nations, un important centre de conférence, à l'entrée de Jérusalem. Une journaliste de l'AFP a vu des victimes allongées par terre, couvertes de sang. Tous les blessés ont été hospitalisés. Le bus visé, dont toutes les vitres ont volé en éclats, se dirigeait vers la colonie juive de Maalé Adoumim, en Cisjordanie, selon des témoins.

ATTENTAT
La police a établi un cordon autour de l'autobus et a lancé des recherches, aidée par des chiens, afin de trouver des engins explosifs qui auraient pu être dissimulés dans le secteur. La police israélienne a qualifié cette attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, de "terroriste".
Cet attentat survient alors que les violences meurtrières se sont intensifiées ces derniers jours à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas. "On constate une escalade sur tous les fronts. Israël va devoir agir pour dissuader les terroristes", a commenté le ministre de l'intérieur, Elie Yishaï. Le dernier attentat à Jérusalem remonte à juillet 2008, un Palestinien avait alors lancé une attaque à la pelleteuse, tuant trois Israéliens.
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