Enlèvement Gilad Shalit: Netanyahu dément une "percée" dans les négociations
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti jeudi qu'il y ait eu une "percée" dans les négociations pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis cinq ans par le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
- Publié le 02-06-2011 à 14h24

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti jeudi qu'il y ait eu une "percée" dans les négociations pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis cinq ans par le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Selon le journal égyptien Al-Mesryoon, qui cite l'ancien ambassadeur d'Egypte en Israël Mohammed Bassiouny, un accord sur la libération du soldat israélien en échange de 1.000 prisonniers palestiniens est sur le point d'être conclu.
M. Bassiouny, interrogé au téléphone par la radio publique israélienne, a démenti avoir assuré que l'accord était imminent: "Je n'ai pas dit que l'accord serait conclu dans les prochaines heures. Je n'ai pas dit cela, il y a encore des problèmes".
Des responsables égyptiens et du Hamas, au Caire et à Gaza, ont également démenti ces informations.
Des sources palestiniennes à Ramallah (Cisjordanie) ont indiqué à l'AFP que des représentants de l'Allemagne, de la Turquie et du Qatar ainsi que du Hamas se trouvaient au Caire pour discuter de cette affaire. La radio publique israélienne a précisé qu'Amos Gilad, un responsable de haut rang du ministère israélien de la Défense, s'était rendu mercredi au Caire.
Gilad Shalit, 24 ans, a été capturé à la lisière de la bande de Gaza le 25 juin 2006 par un commando de trois groupes armés palestiniens de Gaza, dont l'un relevant du mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans ce territoire. Il est depuis détenu au secret.
Sa libération a paru proche à l'automne 2009, après des négociations indirectes menées via l'Egypte et un médiateur allemand, qui prévoyaient l'échange du soldat contre un millier de détenus palestiniens.
Mais ces négociations ont échoué, principalement en raison d'un désaccord sur l'identité des détenus concernés et le lieu où ils seraient relâchés, Israël se refusant à libérer en Cisjordanie des Palestiniens impliqués dans des attentats.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens, devait rencontrer jeudi après-midi les parents de Gilad Shalit, qui a également la nationalité française.