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La flottille d'aide pour Gaza compte quitter la Grèce sous peu

Manifestation à Gaza

À Gaza, des enfants brandissent les drapeaux en appui à la flottille humanitaire.

Photo : AFP / MAHMUD HAMS

Radio-Canada

Même si les autorités maritimes grecques ont arrêté le capitaine d'un bateau américain, les organisateurs de la flottille internationale d'appui aux Palestiniens de la bande de Gaza comptent lever l'ancre lundi.

Stéphan Corriveau, qui est membre du comité de direction du navire canadien, le Tahrir, a déclaré dimanche que les bateaux de la Flottille de la liberté lèveront l'ancre d'ici 36 heures et qu'ils contourneront les ordres des autorités grecques.

Interrogé par La Presse Canadienne, il a précisé que la flottille mettra le cap vers un nouveau port de la Méditerranée sans toutefois donner plus de précision. Il a expliqué que les organisateurs feront le compromis de ne pas se diriger immédiatement vers la bande de Gaza afin de satisfaire le gouvernement d'Athènes.

Les dix bateaux qui sont rassemblés en Grèce depuis le début de la semaine ont pour objectif de défier le blocus naval imposé par Israël à la bande de Gaza.

Vendredi, le ministère grec de la Protection civile déclarait que les gardes-côtes avaient reçu l'ordre de prendre « toutes les mesures appropriées » pour empêcher le départ de la « Flottille de la liberté ». Les autorités grecques reprochent au capitaine qui a été arrêté samedi d'avoir quitté samedi le port du Pirée, près d'Athènes, en dépit de l'interdiction d'appareiller à destination du territoire palestinien.

L'homme de 60 ans, dont le navire a été intercepté par les autorités grecques, sera accusé d'avoir quitté le port sans permission et d'avoir mis en danger la vie des 38 passagers du bateau.

Par ailleurs, Québec solidaire demande au gouvernement grec de laisser le bateau canadien de la flottille partir pour Gaza et effectuer son travail humanitaire.

Le seul député du parti, Amir Khadir, a fait parvenir une lettre au ministre des Affaires étrangères de la Grèce et à l'ambassadeur de la Grèce à Ottawa.

Dans un communiqué, le député Khadir soutient que « le gouvernement canadien doit intervenir et défendre les droits de l'équipage du Tahrir, des citoyens canadiens dont l'action non violente est un geste à la fois humanitaire et politique ».

Le premier ministre Harper en ferait certainement autant pour défendre les droits de cargos commerciaux battant pavillon canadien.

Une citation de Amir Khadir

Avec les informations de Agence France-Presse et Associated Press

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