
Un Palestinien a été tué et au moins un autre blessé vendredi 30 décembre au matin, lors d'un bombardement aérien israélien dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales locales. Les victimes n'ont pas été immédiatement identifiées mais, selon des témoins, des membres d'un groupe armé ont été repérés peu avant la frappe israélienne dans la même zone.
Selon l'armée israélienne, le raid aérien visait "une cellule terroriste sur le point de tirer des roquettes contre Israël, faisant échouer la tentative". "Cette cellule est responsable des tirs de roquette vers Israël au cours des derniers jours", a-t-elle précisé.
Au moins sept roquettes ont été lancées ces dernières 48 heures de la bande de Gaza contre le territoire israélien. Elles ont atterri dans des zones inhabitées du sud d'Israël sans faire de dégâts importants, selon l'armée.
REGAIN DE VIOLENCE
Ces tirs ont été suivis de raids de représailles israéliens. Ce regain de violence survient à la suite de deux raids aériens israéliens qui ont fait mardi soir un mort et une vingtaine de blessés palestiniens dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a affirmé avoir "ciblé des terroristes affiliés à la mouvance djihadiste internationale", un réseau considéré comme proche d'Al-Qaida et incluant des Palestiniens et des Egyptiens.
Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a instauré une trêve tacite avec Israël grâce à une médiation de l'Egypte, ce qui n'empêche pas des organisations plus radicales de tirer ponctuellement des roquettes contre le territoire israélien. Cette semaine, un haut gradé israélien, le commandant Tal Hermoni, a souligné que l'armée israélienne était prête à engager une nouvelle campagne destructrice à Gaza si les tirs de roquette ne cessaient pas, selon les médias.
Il y a exactement trois ans, l'armée israélienne avait lancé une offensive dévastatrice contre ce territoire palestinien afin de faire cesser les tirs de roquette sur Israël. L'opération "Plomb durci" avait fait 1 400 morts parmi les Palestiniens de Gaza – dont la moitié des civils – et 13 tués israéliens, dont 10 soldats.
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