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Risque d'escalade militaire grandissant en Iran selon le Conseil de sécurité russe

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, estime que les Etats-Unis, poussés par Israël, visent à un changement de régime en Iran.

Le Monde avec AFP

Publié le 12 janvier 2012 à 07h04, modifié le 12 janvier 2012 à 08h26

Temps de Lecture 1 min.

Dans un entretien publié jeudi sur le site Internet du quotidien Kommersant, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, estime qu'il y a un risque "d'escalade militaire" en Iran. Les Etats-Unis, poussés par Israël, viseraient selon lui à un changement de régime dans ce pays.

"Les Etats-Unis considèrent l'Iran comme le problème numéro un. Ils voudraient faire passer Téhéran du statut d'ennemi à celui de partenaire loyal, et pour cela changer par tous les moyens le régime en place, estime M. Patrouchev. Ils ont recours à l'embargo économique et à une aide massive aux forces d'opposition. […] On entend depuis des années les affirmations selon lesquelles les Iraniens vont créer pratiquement la semaine prochaine une bombe atomique [mais] personne n'a encore prouvé l'existence d'un volet militaire dans le programme nucléaire iranien."

"ON VEUT PUNIR DAMAS POUR SES RELATIONS AVEC TÉHÉRAN"

L'Iran – déjà soumis à plusieurs sanctions de l'ONU – a démarré cette semaine une autre usine d'enrichissement, à Fordow (150 km au sud-ouest de Téhéran), provoquant un regain de tensions avec les Occidentaux, qui disent craindre que le programme nucléaire civil de Téhéran ne cache un volet militaire. M. Patrouchev analyse la tension autour de la Syrie dans ce contexte. "On veut punir Damas pas tant pour la répression de l'opposition que pour son refus de renoncer à ses relations d'allié avec Téhéran", affirme-t-il.

"Il y a des informations selon lesquelles les membres de l'OTAN et des Etats arabes du golfe Persique, agissant selon le scénario rodé en Libye, veulent transformer leur ingérence actuelle dans les affaires syriennes en intervention militaire directe, ajoute encore Nikolaï Patrouchev. Cette fois, l'essentiel des forces de frappe sera fourni non par la France, la Grande-Bretagne et l'Italie mais, peut-être, par la Turquie voisine, qui entretenait jusqu'à récemment des relations d'amitié avec la Syrie." La Turquie "est en rivalité avec l'Iran et a des ambitions immenses", juge-t-il. Selon lui, "Washington et Ankara travaillent dès maintenant à divers plans de zones d'exclusion aérienne où pourraient se former et s'amasser des unités armées de la rébellion syrienne".

Le Monde avec AFP

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