Vous naviguez sur le site de Radio-Canada

Aide à la navigation
Début du contenu principal
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Hillary Clinton en Israël : les enjeux

Le chef israélien de la diplomatie Avigdor Lieberman et la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton à Jérusalem, le 16 juillet 2012

Le chef israélien de la diplomatie Avigdor Lieberman et la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton à Jérusalem, le 16 juillet 2012

Photo : AFP / BRENDAN SMIALOWSKI

Radio-Canada

L'avènement des Frères musulmans en Égypte signifie-t-il la fin de la « paix froide » avec Israël? L'État hébreu s'en prendra-t-il préventivement aux installations nucléaires iraniennes? Ces questions seront au menu des discussions entre la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, lundi.

Après un périple de 12 jours à travers 9 pays, la secrétaire d'État américaine a atterri dimanche en Israël pour une visite de 24 heures. Elle y rencontrera le premier ministre Benyamin Nétanyahou, le ministre de la Défense Ehoud Barak, le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et le président Shimon Peres.

Elle rencontrera également le chef du gouvernement palestinien Salam Fayyad, mais pas le président Mahmoud Abbas, qu'elle a vu le 6 juillet à Paris, en marge de la conférence des Amis du peuple syrien.

Le dernier passage d'Hillary Clinton à Jérusalem remonte à la mi-septembre 2010.

Cette visite a lieu au lendemain d'un séjour en Égypte au cours duquel Mme Clinton a été reçue par le nouveau président égyptien Mohamed Morsi et le président du Conseil suprême des forces armées Hussein Tantaoui.

L'Égypte des Frères musulmans au milieu du casse-tête

Le « printemps arabe », qui s'est soldé par la fin du régime de Moubarak, mais qui a aussi plongé la Syrie dans le chaos, sera l'un des thèmes majeurs de la visite d'Hillary Clinton.

Depuis 1979, l'Égypte et Israël sont unis par un accord de paix, l'un des piliers de la politique de sécurité israélienne. La démission d'Hosni Moubarak après 30 ans de règne, puis l'élection d'un représentant des Frères musulmans à sa place ont donc suscité de nombreuses interrogations en Israël.

Le président élu Mohamed Morsi

Le président élu Mohamed Morsi

Photo : AFP / STR

Lors de son entretien avec Hillary Clinton, Mohamed Morsi a assuré que les traités internationaux seraient respectés. D'ailleurs, certains s'attendaient à ce que l'Égypte des Frères musulmans resserre ses liens avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, mais le nouveau président ne s'est pas empressé de le faire.

Le rôle de l'Égypte dans le blocus de Gaza demeure tout de même fort impopulaire auprès de la population égyptienne. Hillary Clinton a d'ailleurs quitté le pays sous les huées, dimanche.

Pour Danny Ayalon, vice-ministre israélien des Affaires étrangères, l'Égypte n'opérera pas de changement radical à court terme. Alors que l'économie du pays est en berne et que le pouvoir civil est en plein bras de fer avec le pouvoir militaire, Mohamed Morsi se doit d'abord de « réhabiliter l'économie » et de « relever des défis intérieurs qui sont de la plus haute importance, » affirme M. Ayalon.

L'Iran et son programme nucléaire controversé

Autre sujet qui préoccupe à la fois les gouvernements américain et israélien : le programme iranien d'enrichissement d'uranium, jugé suspect par plusieurs puissances occidentales.

Pour amener Téhéran à y renoncer, Washington et l'Union européenne ont déjà imposé des sanctions économiques telles que le gel de biens et l'embargo pétrolier.

Les États-Unis restent attachés à leur « double approche », qui consiste à négocier tout en durcissant les sanctions, mais le gouvernement israélien n'a pas caché son intention de recourir à la force en cas d'échec de la diplomatie.

« Avec le blocage des négociations avec l'Iran et les déclarations israéliennes selon lesquelles la fenêtre d'opportunité est en train de se fermer, les Américains auront sans doute à coeur de ramener les Israéliens dans leur voie par d'intenses négociations à haut niveau », estime Rob Danin, membre du Council on Foreign Relations et conseiller de Tony Blair, émissaire du Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.