En cas de provocation, Israël attaquera le Liban

Le Premier ministre israélien a averti le gouvernement libanais, par l'intermédiaire d'un diplomate occidental : si le Hezbollah provoquait Israël, ce dernier répliquerait, sans distinction entre le pays du Cèdre et le mouvement chiite.

V. Van Vyve
En cas de provocation, Israël attaquera le Liban
©EPA

Le quotidien Haaretz l'annonce ce lundi matin. De source diplomatique, le gouvernement de Benjamin Netanyahu aurait prévenu son homologue libanais que les forces de défense israélienne (IDF) "répliqueront avec force" à toute tentative de provocation du Hezbollah.

Le Premier ministre B. Netanyahu a annoncé ne pas faire de distinction entre le mouvement chiite, allié de l'Iran, et l'administration libanaise, puisque le parti (pour certains), le groupe terroriste (pour d'autres) dirigé par Hassan Nasrallah fait partie du gouvernement de Najib Mikati.

Cette mise en garde, Benjamin Netayahu l'a annoncée par l'intermédiaire d'un diplomate occidental qu'il a rencontré "il y a quelques semaines" à Jérusalem. "En ce qui nous concerne, le gouvernement libanais est responsable de ce qui se passe dans sa juridiction", aurait-il affirmé lors de cette entrevue.

Une attaque du Hezbollah contre l’État hébreu signifierait dès lors une réplique générale de ce dernier, ne se limitant pas au Hezbollah, contrairement à ce qui a été le cas en 2005 lors de la dernière attaque d'Israël au Liban.

Cette mise en garde a lieu alors qu'Israël se prépare à divers scénarios, notamment à une attaque contre les infrastructures nucléaires iraniennes. Si tel était le cas, Israël devrait s'attendre à une réplique venue du sud du Liban, base du Hezbollah. Son chef, Hassan Nasrallah, a d'ailleurs prévenu Israël, dans une allocation toute aussi belliqueuse faite à Jérusalem. "Frapper les cibles en Israël rendrait la vie impossible à des centaines de milliers de sionistes sur terre. Des dizaines de milliers seraient tués. L'Iran est menacé mais puissant. Le Liban est menacé mais nous avons le courage et les moyens de réagir". Et d'ajouter que la réaction du Hezbollah n'attendrait "l'approbation de quiconque".

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