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Nucléaire iranien : Netanyahou appelle à fixer une « ligne rouge »

À l'aide d'un graphique, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou démontre où doit être tracée la ligne rouge, devant l'Assemblée générale à New York.

À l'aide d'un graphique, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou démontre où doit être tracée la ligne rouge, devant l'Assemblée générale à New York.

Photo : AP/Richard Drew

Radio-Canada

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou demande l'établissement d'une ligne rouge au-delà de laquelle une intervention militaire aurait lieu contre l'Iran, afin d'empêcher la République islamique d'acquérir l'arme nucléaire.

Devant l'Assemblée générale des Nations unies, le chef du gouvernement israélien a insisté jeudi sur l'urgence d'agir avant qu'il ne soit trop tard.

À l'aide d'un graphique représentant une bombe, il a expliqué où doit être tracée cette ligne rouge « avant que l'Iran ne complète la deuxième phase d'enrichissement de l'uranium, nécessaire pour fabriquer une bombe ». Et surtout, a-t-il ajouté, « avant que l'Iran atteigne un point de non-retour dans la fabrication d'une arme nucléaire ».

M. Netanyahou estime que seule la crainte de représailles peut préserver la paix et faire reculer l'Iran, qui affirme pour sa part poursuivre un programme nucléaire purement civil. « Les lignes rouges ne mènent pas à la guerre. Les lignes rouges empêchent la guerre », a-t-il assuré.

Depuis quelques semaines, le premier ministre israélien accroît la pression sur l'administration américaine, qui a maintes fois fait savoir qu'elle privilégiait plutôt la voie de la diplomatie et des sanctions.

Lors d'entrevues sur des chaînes de télévision américaines (nouvelle fenêtre), la semaine dernière, M. Netanyahou avait nié vouloir s'immiscer dans la campagne présidentielle américaine, mais ses interventions avaient été vues comme autant d'occasions de favoriser le candidat républicain Mitt Romney.

Jeudi, le chef du gouvernement israélien a néanmoins tenu à minimiser les divergences avec son allié américain. « Israël est en discussions avec les États-Unis sur cette question et je suis convaincu que nous arriverons à définir la marche à suivre ensemble », a-t-il déclaré.

Réactions aux critiques du président palestinien

Quelques minutes après le discours du président palestinien Mahmoud Abbas devant l'Assemblée générale, Benjamin Netanyahou n'a fait qu'effleurer le thème du conflit israélo-palestinien. « Nous devons nous asseoir ensemble, négocier ensemble et parvenir à un compromis dans lequel un État palestinien démilitarisé reconnaît le seul et unique État juif », a-t-il soutenu.

En réponse aux critiques de M. Abbas, qui a accusé Israël de mener une politique de colonisation « raciste », le premier ministre israélien a rétorqué que le conflit ne pouvait être résolu « avec des discours diffamatoires à l'ONU ».

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