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Où doivent vivre les juifs français ? "En Israël" dit Nétanyahou, "en France", répond Hollande

Le premier ministre israélien et le président français ont tenu une conférence de presse conjointe mercredi. Ils ont abordé le climat d'antisétimisme en France, le nucléaire iranien et la paix au Proche-Orient.

Le Monde avec AFP

Publié le 31 octobre 2012 à 17h08, modifié le 31 octobre 2012 à 17h08

Temps de Lecture 2 min.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président français François Hollande à Paris le 31 octobre 2012.

Où les juifs de France doivent-ils vivre ? la question a fait l'objet d'un échange mercredi 31 octobre entre les dirigeants français et israélien. "Venez en Israël!", a plaidé Benyamin Nétanyahou. "La place des juifs de France, c'est d'être en France", lui a répondu François Hollande.

En visite à Paris, le premier ministre israélien a été interrogé lors d'une conférence de presse sur le climat d'antisémitisme en France. Après avoir souligné la "détermination", la "tolérance zéro" des autorités françaises à l'égard des actes antisémites, M. Nétanyahou a rappelé en souriant: "En ma qualité de premier ministre d'Israël, je le dis toujours aux juifs où qu'ils soient : venez en Israël et faites d'Israël votre chez-vous".

"ÉRADIQUER L'ANTISÉMITISME"

"Benjamin Nétanyahou dit 'Bienvenue aux juifs de France' ; s'ils veulent s'installer en Israël, je le comprends", a d'abord expliqué M. Hollande. "Mais la place des juifs de France, s'ils en décident, c'est d'être en France, de travailler en France, de vivre en France, à condition qu'ils soient pleinement en sécurité", a souligné le président."Lorsqu'un citoyen, parce qu'il est juif, est mis en cause dans sa sécurité, c'est toute la République qui est agressée", a poursuivi M. Hollande. "Il y a de l'antisémitisme, nous devons le pourchasser, le poursuivre, l'éradiquer", a-t-il ajouté.

Autre dossier abordé, le nucléaire iranien. François Hollande a réclamé de l'Iran "des gestes concrets" d'abandon de la recherche de la bombe atomique. Un Iran doté de l'arme nucléaire "est une menace qui ne peut pas être acceptée par la France (...). Nous avons fait voter plusieurs sanctions et nous sommes prêts à en faire voter d'autres, autant qu'il sera nécessaire", a souligné le président français.

"REPRISE SANS CONDITION DES NÉGOCIATIONS"

François Hollande, en critiquant la poursuite de la colonisation israélienne, a appelé Israéliens et Palestiniens à se mettre autour d'une table pour une "reprise sans conditions des négociations" sur le processus de paix. "Il y aussi la tentation pour l'Autorité palestinienne d'aller chercher à l'Assemblée générale de l'ONU ce qu'elle n'obtient pas dans la négociation... Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation de la Palestine", a jugé le président français, en prenant ses distances avec la démarche palestinienne en cours. Benyamin Nétanyahou a répété être ouvert à cette reprise des négociations sans délai, assurant que le blocage vient de la partie palestinienne.

Lire (éditions abonnés) : "Nétanyahou en visite à Paris pour tester Hollande sur le Proche-Orient"

Jeudi, MM. Nétanyahou et Hollande se rendront à Toulouse pour une cérémonie commémorative à l'école juive Ozar Hatorah où un enseignant et trois enfants franco-israéliens avaient été tués le 19 mars par Mohamed Merah. Les quatre victimes de la tuerie de Toulouse avaient été enterrées en Israël dans un climat de vive émotion.

Le Monde avec AFP

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