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L'opposition syrienne dessine les contours d'une nouvelle coalition

L'opposition a paraphé dimanche à Doha un accord de compromis pour constituer une coalition forte dont le religieux Ahmad Al-Khatib sera le chef.

Le Monde avec AFP

Publié le 11 novembre 2012 à 17h30, modifié le 11 novembre 2012 à 20h05

Temps de Lecture 2 min.

Alors que les combats font toujours rage entre rebelles et soldats pour le contrôle de villes clés, les différentes composantes de l'opposition syrienne ont paraphé dimanche 11 novembre à Doha un accord de compromis pour constituer une coalition forte et unie appelée à accélérer la chute du régime de Bachar Al-Assad.

"Nous avons paraphé un accord et le signerons officiellement ce soir lors d'une cérémonie", a annoncé aux journalistes l'opposant Haytham Maleh. "Il s'agit d'un pas important sur la voie de la chute du régime", a pour sa part affirmé l'ex-premier ministre syrien Riad Hijab, qui a fait défection en août dernier.

Un religieux modéré, cheikh Ahmad Maaz Al-Khatib, a été élu dimanche soir président de la nouvelle coalition. Originaire de Damas, cheikh Al-Khatib, 52 ans, a quitté la Syrie il y a environ trois mois, après avoir été arrêté à deux reprises depuis le déclenchement du soulèvement.

L'accord est le fruit d'un compromis après d'intenses tractations, menées sous l'égide du Qatar et de la Ligue arabe, entre les différentes formations, dont le Conseil national syrien (CNS) qui a été soumis à de fortes pressions arabes et internationales pour l'accepter. Il est largement inspiré d'un plan basé sur l'initiative de l'ancien député Riad Seif pour la constitution d'une instance exécutive susceptible de traiter avec la communauté internationale et de canaliser les aides.

Jusqu'à récemment, le CNS était considéré par la communauté internationale comme un "interlocuteur légitime", mais son manque de représentativité était de plus en plus critiqué, en particulier par l'administration américaine. Il avait bloqué pendant plusieurs jours l'adoption de l'accord de crainte marginalisé. Cet accord devrait permettre aux opposants de se présenter en front uni devant la communauté internationale qui critique depuis des mois les divisions minant leur action face au régime Assad.

LES BOMBARDEMENTS CONTINUENT

Sur le terrain, l'aviation a mené une série de raids contre la ville frontalière de Boukamal, près de l'Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des hélicoptères ont en outre bombardé la localité de Mayadine et des quartiers de Deir Ezzor étaient la cible d'obus, a ajouté l'OSDH. Des combats faisaient également rage près de Rass Al-Aïn (nord-est), près de la frontière turque.

Dans la banlieue de Damas, des combats ont éclaté à Harasta et des obus sont tombés sur la localité de Yalda (sud). Les Comités locaux de coordination, un groupe de militants, ont fait état d'intenses tirs d'artillerie par les forces du régime contre les régions au sud-ouest de Damas.

A Alep, des obus de mortier sont tombés sur les quartiers rebelles et des affrontements violents ont éclaté dans d'autres secteurs accompagnés par des tirs d'artillerie sur la la vieille ville, selon l'ONG et des habitants.

Plus à l'ouest, l'OSDH a fait état de bombardements sur Maaret Al-Noomane, ville clé tenue par les rebelles, après la prise par l'armée de villages proches.

Le Monde avec AFP

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