Israël a touché sa cible en représailles à un tir syrien

L'armée israélienne a tiré lundi un coup de semonce en réaction à la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël, pour la deuxième journée consécutive, selon des sources de sécurité israéliennes.

AFP
Israël a touché sa cible en représailles à un tir syrien
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L'armée israélienne a annoncé avoir touché une cible en Syrie lundi, en riposte à la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël. "Un obus de mortier est tombé près d'une position militaire israélienne dans le centre du plateau du Golan, dans le cadre du conflit interne en Syrie, sans faire ni victime ni dégât", selon le communiqué militaire, qui ne précise pas si l'obus a été tiré du Golan sous contrôle syrien ou à partir d'une autre partie de la Syrie.

Les soldats israéliens ont riposté en tirant des obus de char vers l'origine du tir de mortier, "faisant mouche à plusieurs reprises", indique l'armée israélienne, ajoutant qu'elle a "déposé plainte auprès des forces de l'ONU dans la zone".

Selon des sources militaires israéliennes, un engin d'artillerie mobile syrien a été touché.

Dimanche, l'armée israélienne avait tiré des coups de semonce en direction de la Syrie, après la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël, premier incident du genre depuis près de 40 ans.

En réaction à cette brusque montée de tension qui s'est produite après une série d'incidents ces dernières semaines, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait averti qu'Israël réagirait plus durement en cas de nouveaux tirs syriens. "Un nouveau tir vers le territoire israélien provoquera une réaction plus dure, dont la Syrie paiera le prix", avait prévenu M. Barak en expliquant dans un communiqué que le tir de sommation de dimanche devait être interprété comme "le signe qu'Isaël ne tolérerait pas de bombardements contre (son) territoire".

Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie. Malgré l'occupation et l'annexion par Israël d'une partie du Golan syrien, que la communauté internationale n'a pas reconnue, les deux pays n'y ont pas connu d'affrontement notable depuis près de 40 ans.

A la suite d'un accord conclu entre les deux pays en 1974, quelque 1.200 membres non armés de la Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) patrouillent dans la zone de séparation, d'une largeur de 3 à 6 km.

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