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PROCHE-ORIENT

Israël réplique une nouvelle fois à un tir d'obus syrien

Pour la deuxième fois en deux jours, l'armée israélienne a tiré en direction de la Syrie pour répondre à la chute d'un obus syrien sur le plateau du Golan. Les chars israéliens ont touché leur cible, a annoncé Tsahal.

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L'armée israélienne a annoncé avoir touché une cible en Syrie, en riposte à la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël.

"Un obus de mortier est tombé près d'une position militaire israélienne dans le centre du plateau du Golan, dans le cadre du conflit interne en Syrie, sans faire ni victime ni dégât, selon un communiqué militaire, qui ne précise pas si l'obus a été tiré du Golan sous contrôle syrien ou à partir d'une autre partie de la Syrie.

Les soldats israéliens ont riposté en tirant des obus de char vers le lieu d'où a été tiré, faisant mouche à plusieurs reprises", indique l'armée israélienne, ajoutant qu'elle a "déposé plainte auprès des forces de l'ONU dans la zone".

"Je ne sais pas si Israël était la cible ou non" (porte-parole israélien)

Selon des sources militaires israéliennes, un engin d'artillerie mobile syrien a été touché.

Tout autre tir venant de Syrie "ne sera pas toléré", a souligné l'armée dans un autre communiqué, en assurant que la réponse serait "sévère".

Dimanche, l'armée israélienne avait tiré des coups de semonce en direction de la Syrie après la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël, premier incident du genre depuis près de 40 ans.

En réaction à cette brusque montée de tension qui s'est produite après une série d'incidents ces dernières semaines, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a averti qu'Israël réagirait plus durement en cas de nouveaux tirs syriens.

"Un nouveau tir vers le territoire israélien provoquera une réaction plus dure, dont la Syrie paiera le prix", a prévenu M. Barak en expliquant dans un communiqué que le tir de sommation de dimanche devait être interprété comme "le signe qu'Isaël ne tolérerait pas de bombardements contre (son) territoire".

"Nous surveillons de près ce qui se passe et nous répondrons de manière appropriée. Nous ne permettrons pas que l'on viole nos frontières ni que l'on tire sur nos citoyens", a déclaré de son côté le Premier ministre Benjamin Netanyahu à des diplomates étrangers qui l'accompagnaient à Ashkelon, une ville du sud d'Israël qui est régulièrement la cible de roquettes de Gaza.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé dimanche Israël et la Syrie à "cesser leur tirs quels qu'ils soient" sur le plateau du Golan, de peur d'une extension du conflit syrien.

"Le secrétaire général est profondément inquiet d'une possible escalade" du conflit, a déclaré le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky. "Il appelle à la plus grande retenue" et presse les deux parties de respecter l'accord de 1974 qui établit une ligne de cessez-le-feu et une zone démilitarisée où patrouillent les forces des Nations unies.

Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie. Malgré l'occupation et l'annexion par Israël d'une partie du Golan syrien, que la communauté internationale n'a pas reconnue, les deux pays n'y ont pas connu d'affrontement notable depuis près de 40 ans.

AFP

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