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Ehoud Barak annonce son retrait de la vie politique

Cette annonce intervient cinq jours après la fin de l'opération israélienne "Pilier de défense" contre les groupes armés palestiniens de Gaza. Il restera à son poste jusqu'aux législatives du 22 janvier.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 26 novembre 2012 à 10h45, modifié le 26 novembre 2012 à 12h28

Temps de Lecture 1 min.

Ehoud Barak, le 18 novembre, à proximité de Tel-Aviv.

L'actuel ministre israélien de la défense et ancien premier ministre Ehoud Barak, militaire le plus décoré du pays, a annoncé lundi son retrait de la vie politique, après les élections législatives du 22 janvier.

"J'ai décidé de me retirer de la vie politique et de ne pas me présenter pour l'élection de la prochaine Knesset […]. Je mettrai fin à mon mandat de ministre de la défense lorsqu'un nouveau gouvernement sera formé, dans trois mois environ", précisé M. Barak, âgé de 70 ans et considéré comme le numéro deux du gouvernement, expliquant vouloir se "consacrer à sa famille".

Cette annonce intervient cinq jours après la fin de l'opération israélienne "Pilier de défense" contre les groupes armés palestiniens de Gaza, dont M. Barak a tiré un bilan positif "pour le moment", lors de sa conférence de presse.

"INDÉPENDANCE"

Considéré comme un des meilleurs experts militaires du pays, ayant suivi un parcours prestigieux, M. Barak est entré en politique au milieu des années 90 après son départ de l'armée. Premier ministre entre 1999 et 2001, il a quitté le parti travailliste en janvier 2011, pour conserver son poste de la défense au sein d'un gouvernement de Benyamin Nétanyahou composé en particulier de partis religieux et d'extrême droite.

Il avait alors fondé un nouveau parti avec quatre autres députés travaillistes dissidents sous le nom de Hatzmaout ("indépendance" en hébreu), mais cette formation a eu beaucoup de mal à décoller dans les sondages.

Le lobby des colons et les formations d'extrême droite ont mené campagne ces derniers mois pour obtenir sa tête, en l'accusant de "freiner" la colonisation en Cisjordanie occupée. Son départ, si la majorité actuelle sortait renforcée des élections ainsi que le prédisent les sondages, pourrait renforcer les partisans d'une ligne dure aussi bien contre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas que vis-à-vis de l'Iran, ennemi juré d'Israël.

Le Monde avec AFP et Reuters

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