Obama ne présentera pas de « grand plan de paix » en Israël

Le président américain Barack Obama recevait le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Washington le 5 mars 2012.
Photo : AFP / SAUL LOEB
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le président américain Barack Obama a déclaré jeudi à des leaders juifs américains que si les perspectives de paix au Moyen-Orient sont nébuleuses en ce moment, une entente avec les Palestiniens demeure la seule façon pour Israël d'assurer sa sécurité à long terme.
M. Obama a précisé qu'il n'avait aucune intention de présenter « un grand plan pour la paix » lorsqu'il se rendra au Moyen-Orient, plus tard ce mois-ci, réduisant les attentes d'une percée lors de sa visite hautement anticipée en Israël et en Cisjordanie. Il a toutefois indiqué que cela ne l'empêcherait pas de lancer un tel plan au cours des prochains mois.
La Maison-Blanche n'a pas publiquement annoncé les dates du voyage présidentiel, bien que des médias israéliens aient mentionné qu'il arriverait sur place le 20 mars. M. Obama effectuera également des passages à Ramallah, en Cisjordanie, ainsi qu'en Jordanie.
Dans une réunion organisée jeudi, M. Obama a admis qu'il visiterait Israël lors d'une période difficile pour cet allié des États-Unis. Les élections de janvier ont affaibli le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui a depuis éprouvé des difficultés à former un gouvernement de coalition. Celui-ci a récemment demandé une prolongation de deux semaines au président Shimon Peres pour bâtir sa coalition.
Barack Obama a tenté de relancer les négociations de paix en 2011, mais cet effort s'est essoufflé en quelques semaines. Les Palestiniens refusent de recommencer à négocier à moins qu'Israël ne cesse de bâtir des colonies en Cisjordanie et dans Jérusalem-Est.
En plus de ses rencontres avec M. Nétanyahou, le président Obama discutera également avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il a déclaré jeudi aux leaders juifs qu'il indiquerait à M. Abbas que la paix demeurerait possible, bien que très difficile en raison du climat actuel dans la région.
Associated Press
