Shimon Pérès plaide pour la paix devant des imams

Le président israélien a salué le courage des responsables musulmans de France à la veille des commémorations des actes meurtriers de Mohamed Merah.
Passer la publicité Passer la publicitéLa seule rencontre du genre. En tournée en Europe, le président israélien Shimon Pérès a rencontré dimanche à Paris une vingtaine d'imams de France et de responsables musulmans. Il est venu délivrer un message de paix entre les religions à la veille de la commémoration des assassinats commis par Mohamed Merah. Plusieurs membres du groupe de responsables s'étaient déjà rendus en Israël et dans les Territoires palestiniens l'an dernier après les assassinats de trois militaires musulmans, un professeur juif et deux enfants d'une école juive de Toulouse entre le 11 et le 19 mars 2012.
«Le visage le plus hideux du crime»
«Toulouse c'était certainement un tournant, parce que celui qui a voulu tuer a montré le visage le plus hideux du crime», a souligné le président israélien devant les responsables musulmans.
L'imam Hassen Chalghoumi de la mosquée de Drancy près de Paris a, lui, noté la «période difficile à la veille du 11 mars et les terribles crimes» commis par Mohamed Merah qui a «assassiné des musulmans avant de tuer des juifs». «Notre combat de tous les jours est dirigé contre l'intégrisme et la violence», a-t-il assuré à Shimon Pérès en soulignant «nous sommes les premières victimes de l'intégrisme».
La France compte non seulement la plus forte communauté juive de l'Europe occidentale (entre 500.000 et 700.000 personnes) mais également la plus importante communauté musulmane avec plus de 5 millions de membres. À l'issue de la rencontre, Shimon Pérès a noté devant la presse avoir été «très impressionné par le courage» de ces responsables musulmans qui sont venus en Israël et qui osent dénoncer les crimes autant contre leur propre communauté que contre la communauté juive.
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Sam Gave
le
Bizarre qu'on étale autant cette affaire. Quels intérêts sert elle ?
salminander
le
Ce genre d'article soulève tellement de points d'interrogation, de points d'exclamation, de petits points pour les non-dits, qu'il faudrait un livre pour expliquer le sentiment qu'il distille. Chalghoumi qui pleure : "nous sommes les premières victimes de l'intégrisme !" On croit rêver. Quel hypocrite.