Le dialogue en vue d'un règlement pacifique en Syrie est possible entre l'opposition et certains représentants du pouvoir, à l'exception du président Bachar el-Assad, a estimé lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders.
"Je pense qu'un tel dialogue est possible entre l'opposition et, peut-être, une partie du gouvernement, mais pas avec ceux qui ont du sang sur les mains. A mon avis, ce n'est pas possible avec le président Assad", a déclaré devant les journalistes M.Reynders qui participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.
Les ministres européens se sont réunis dans la capitale belge pour évoquer la situation en Syrie avec l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place qui a fait, selon l'Onu, près de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés.
Tandis que les pays occidentaux soutiennent les rebelles et cherchent à obtenir le départ du président Bachar el-Assad, Moscou prône un règlement politique et appelle les parties à entamer d'urgence un dialogue intersyrien.