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Un détenu palestinien obtient d'Israël une libération anticipée

Un prisonnier palestinien, dont le jeûne par intermittence depuis huit mois a suscité d'importantes manifestations en Cisjordanie et à Gaza, a accepté de mettre fin à sa grève de la faim en échange de sa libération anticipée par Israël.

Le Monde avec Reuters

Publié le 23 avril 2013 à 01h22, modifié le 23 avril 2013 à 01h26

Temps de Lecture 1 min.

Un Palestinien détenu en Israël, en grève de la faim par intermittence depuis août 2012, a accepté de cesser son mouvement de protestation en échange d'une promesse de libération. Hospitalisé près de Tel-Aviv dans un état critique, Samer Issaoui, 33 ans, a commencé à reprendre des vitamines lundi soir à la suite d'un accord avec les autorités israéliennes, selon son avocat, Jawad Boulos.

Aux termes de cet accord, qui doit être officiellement scellé mardi 23 avril, M. Issaoui, accusé d'activités "terroristes" par Israël, sera libéré au bout de huit mois à compter de la fin de sa grève de la faim. Il sera autorisé à regagner son domicile familial à Issawiya, un quartier de Jérusalem-Est, le secteur à majorité palestinienne. 

Les autorités israéliennes avaient d'abord accepté de libérer "immédiatement" le détenu mais à condition qu'il s'exile dans la bande de Gaza, ce que Samer Issaoui avait refusé. Israël avait aussi proposé à l'Union européenne de l'expulser vers un de ses Etats membres, une initiative rejetée par le gréviste de la faim.

Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour "activités militaires", Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012, Israël l'accusant de s'être rendu de Jérusalem-Est en Cisjordanie occupée pour y établir des "cellules terroristes" et réclamant qu'il effectue le reste de sa peine initiale, alors que le Palestinien affirmait y être allé pour réparer sa voiture.

Devenu une figure emblématique, Samer Issaoui, militant du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), était le dernier des quatre détenus palestiniens menant une grève de la faim de longue durée : deux ont mis fin à leur mouvement en février et le troisième a été libéré et exilé en mars à Gaza pour 10 ans. Israël détient près de 4 700 Palestiniens, la plupart pour des motifs de sécurité, dont environ 170 en détention administrative, c'est-à-dire sans inculpation ni procès, et 235 mineurs.

Le Monde avec Reuters

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