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Syrie : le chef du Hezbollah reconnaît la participation du mouvement aux combats

Pour la première fois, Hassan Nasrallah a reconnu la présence de combattants du mouvement chiite libanais aux côtés des soldats de Bachar Al-Assad.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 30 avril 2013 à 21h48, modifié le 01 mai 2013 à 10h26

Temps de Lecture 2 min.

Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a confirmé la participation du mouvement aux combats.

L'opposition syrienne dénonce les "menaces" du Hezbollah chiite libanais, dont le chef a mis en garde contre une possible intervention directe de l'Iran et du Hezbollah dans le conflit en Syrie aux côtés du régime."Les Syriens et les Libanais espéraient (...) que le commandement du Hezbollah cesserait ses attaques à Homs et Damas et qu'il se rendrait compte de la gravité de la situation dans la région", indique la Coalition de l'opposition. "Mais [ils] n'ont entendu que des menaces (...) et des mises en garde contre l'embrasement de la région et un aveu sur l'ingérence dans les affaires syriennes", poursuit-elle.

L'opposition demande au gouvernement libanais de "mettre fin immédiatement aux opérations militaires attribuées au Hezbollah dans des régions proches de la frontière syrienne", accusant le parti de "se tenir aux côtés du régime d'Assad dans sa guerre contre le peuple syrien". Le chef du Hezbollah s'est adressé dans son discours à la rébellion syrienne, affirmant : "Vous n'allez pas pouvoir faire chuter le régime militairement, la bataille est encore longue".

IMPLICATION DU HEZBOLLAH

Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu pour la première fois, mardi, la participation de ses troupes aux côtés de l'armée syrienne dans la région de Qoussair, dans le centre de la Syrie. Il a admis que certains membres du Hezbollah avaient trouvé la mort en Syrie mais, selon lui, leur nombre a été "exagéré."

Pour expliquer cette implication, Hassan Nasrallah a expliqué à la télévision Al-Manar qu'"un grand nombre de combattants se préparaient à prendre le contrôle de villages habités par les Libanais. Aussi, c'était normal d'offrir toute l'aide possible et nécessaire pour épauler l'armée syrienne, les comités populaires [les milices locales prorégime] et les habitants libanais".

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LES REBELLES SYRIENS NE GAGNERONT PAS

"La Syrie compte dans la région de vrais amis qui ne permettront pas que ce pays tombe dans les mains des Etats-Unis, d'Israël ou des groupes takfiri", faisant allusion aux extrémistes sunnites, a également déclaré Hassan Nasrallah. "La bataille est longue, (...) nous vous le disons, les rebelles ne pourront pas faire tomber ce régime par les voies militaires", selon lui.

Il a admis que certains membres du Hezbollah avaient trouvé la mort en Syrie mais, a-t-il dit, leur nombre a été "exagéré". "Nous sommes fiers des martyrs qui sont tombés ces dernières semaines et ils nous honorent. Je salue leur famille", a-t-il lancé sans préciser le nombre de tués dans les rangs de son mouvement.

"Il y a actuellement des experts iraniens qui sont en Syrie depuis des dizaines d'années mais pas de forces militaires iraniennes car c'est maintenant le peuple syrien qui combat, a-t-il noté. Mais, si la situation devenait plus dangereuse, des Etats, des mouvements de résistance et d'autres forces seront dans l'obligation d'intervenir de manière efficace dans la confrontation sur le terrain."

Lire aussi : " Article réservé à nos abonnés Les combats en Syrie menacent de déborder au Liban"

Hassan Nasrallah a enfin mis en garde Israël contre une mauvaise appréciation. "Si vous pensez que la résistance au Liban est affaiblie en raison de qui se passe en Syrie, vous avez tort. Je préviens l'ennemi et tous ceux qui le soutiennent de ne pas commettre une bêtise, car la résistance est en état d'alerte et a son doigt sur la détente", a-t-il dit.

Le Monde avec AFP et Reuters

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