Dans le cadre des ententes portant sur la reprise du processus de paix au Proche-Orient, Israël a accepté de libérer un groupe de prisonniers palestiniens, mais pas de faire de concessions sur les colonies juives et les frontières de 1967, a annoncé samedi le ministre israélien des Affaires stratégiques Yuval Steinitz.
"Un certain nombre de détenus seront libérés. Je ne veux pas citer de chiffres, mais il y aura parmi eux des personnes condamnées pour crimes graves à des dizaines d'années de prison", a déclaré M. Steinitz à la radio Kol Israel.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a fait savoir vendredi que les Palestiniens et les Israéliens avaient défini les principales conditions de la reprise des négociations de paix et qu'ils se rencontreraient prochainement à Washington pour régler les questions en suspens.
Les médias israéliens ont annoncé à cette occasion, citant des sources palestiniennes, que plus de 300 détenus pourraient retrouver la liberté.
Le ministre des Affaires stratégiques a dans le même temps souligné qu'Israël a refusé de remplir les exigences - émises par les Palestiniens à titre de préalable à la reprise des négociations - concernant le gel des colonies juives sur les territoires occupés et la reconnaissance des frontières de 1949-1967.
Selon M. Steinitz, le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas ne s'est pas montré enthousiaste à l'idée de reprendre le dialogue à ces conditions.