
Barack Obama rencontrera mardi 24 septembre le président palestinien Mahmoud Abbas en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, a annoncé vendredi 20 un responsable de la présidence américaine, Ben Rhodes. La réunion interviendra six jours avant la visite du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche, alors que les Etats-Unis tentent de faire progresser les négociations de paix israélo-palestiniennes.
"Ce sera la première occasion pour le président de rencontrer personnellement et longuement le président Abbas depuis le lancement des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens" fin juillet, a souligné M. Rhodes. Lors de son intervention devant l'Assemblée générale, le président américain évoquera le processus de paix au Proche-Orient, a-t-on ajouté.
En marge de la grand-messe de l'organisation internationale, Barack Obama s'entretiendra également en tête à tête mardi 24 septembre avec son homologue libanais Michel Sleimane, en particulier au sujet du conflit dans la Syrie voisine, a précisé M. Rhodes. Lundi, le dirigeant américain aura également participé à une réunion bilatérale avec le président nigérian Goodluck Jonathan, selon la même source. Avec ce "partenaire très important des Etats-Unis en Afrique", il sera question de "croissance économique, de sécurité et de gouvernance démocratique" a expliqué M. Rhodes.
PAS DE RENCONTRE PRÉVUE AVEC ROHANI
Le conseiller adjoint de la sécurité nationale a pris note du ton conciliant adopté par le président iranien Hassan Rohani vis-à-vis de l'Occident depuis son entrée en fonction le mois dernier. Mais selon lui ces déclarations "ne sont clairement pas suffisantes pour répondre aux inquiétudes de la communauté internationale" sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné par Washington et ses alliés d'avoir des visées militaires.
M. Rhodes a souligné qu'aucune rencontre n'avait été programmée entre le chef d'Etat américain et son homologue iranien, qui ont échangé des lettres cet été. "Nous pensons aussi que les moyens de résoudre cette question [du dossier nucléaire] doivent comprendre le groupe des six [pays négociant avec l'Iran]", soit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne, a poursuivi M. Rhodes.
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