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LIBAN

Crise syrienne : Nasrallah appelle les pays du Golfe à revoir leurs positions

Dans un discours prononcé lundi soir, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a appelé les pays du Golfe, alliés des rebelles, à revoir leurs positions et à opter pour une solution politique de la crise Syrie.

AFP
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Dans un discours diffusé lundi soir sur la chaîne de télévision du Hezbollah Al-Manar, le chef du mouvement politico-militaire chiite libanais, Hassan Nasrallah, a évoqué la situation en Syrie. Il a notamment appelé à favoriser le dialogue et à trouver une issue politique plutôt que de miser sur une intervention étrangère et sur des solutions militaires "qui seraient dévastatrices pour la Syrie et d'autres" nations de la région.

L’allié indéfectible du président Bachar al-Assad, auprès duquel combattent des membres du parti chiite contre les rebelles syriens, a appelé les monarchies du Golfe, appuyant l'opposition syrienne, à changer de politique.
 
Nasrallah s'en prend à Riyad
             
S'adressant "à l'Arabie saoudite, aux pays du Golfe, à la Turquie et aux autres États arabes et islamiques", il a déclaré: "Revoyez vos positions, la situation prend un tour très sérieux" en Syrie. "Mettez vos rancœurs de côté et privilégiez la raison et les intérêts des populations de la région pour mettre en avant le dialogue et donner une chance aux initiatives politiques, que certains d’entre vous continuent de bloquer", a-t-il ajouté lors de son intervention télévisée.
                                         
Hassan Nasrallah a par ailleurs rejeté les accusations portées par Riyad, selon lesquelles le Hezbollah et son allié iranien étaient engagés dans une "occupation de la Syrie". Et d’ajouter : "il n'y a pas plus que quelques dizaines de Gardiens de la révolution iraniens en Syrie, et ils sont là depuis 1982". Il a accusé la monarchie wahhabite de soutenir "des dizaines de milliers de combattants étrangers venus du monde entier" pour combattre les forces du régime. "Ils n'occupent pas la Syrie, eux?", a-t-il demandé.

Les armes chimiques contraires à la religion
 
Concernant la question des armes chimiques, il a qualifié de "ridicules" les accusations de l'opposition syrienne voulant que son mouvement chiite ait reçu une partie de l’arsenal toxique syrien. "Nous comprenons les dimensions et le contexte de ces allégations, qui ont des conséquences dangereuses pour le Liban", et "nous réfutons avec énergie et en bloc ces accusations qui n'ont aucun fondement de vérité".
 
Le numéro un du parti chiite a expliqué qu’indépendamment "du danger que cela comporte d’en posséder (…), notre religion nous interdit de posséder des armes chimiques".
 
Avec dépêches

 

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