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PROCHE-ORIENT

Abbas se dit prêt à un retrait israélien sur cinq ans après un accord de paix

Dans un entretien accordé au "New York Times", le président palestinien Mahmoud Abbas s'est dit prêt à un retrait israélien sur cinq ans après un accord de paix, au lieu de trois ans.

AFP
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Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt à accepter un retrait israélien sur cinq ans après la signature d’un accord de paix, dans un entretien publiée dimanche 2 février par le "New York Times". Jusqu'ici, "Abou Mazen" et les dirigeants palestiniens évoquaient un calendrier de retrait de trois ans."À la fin des cinq ans, mon pays serait débarrassé de l'occupation", a confié le président palestinien, évoquant une évacuation des colonies selon le même échéancier. 

Au cours du même entretien, Mahmoud Abbas s’est dit également prêt à un déploiement de forces de l'Otan à travers le territoire du futur État palestinien. Les troupes pourraient se déployer "longtemps et partout où elles veulent, pas seulement sur la frontière est (avec la Jordanie, NDLR) mais aussi la frontière ouest (avec Israël, NDLR), partout", a-t-il insisté. "La tierce partie peut rester. Elle peut rester pour rassurer les Israéliens et nous protéger", a-t-il précisé, excluant en revanche toute prolongation de la présence militaire israélienne.
 
"Paroles en l'air"
 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou exige qu'Israël puisse garder indéfiniment, au grand dam des Palestiniens, des troupes dans la vallée du Jourdain, à la frontière entre la Cisjordanie, censée former la majeure partie d'un futur État palestinien, et la Jordanie. En outre, il rejette tout déploiement d'une force internationale.
 
Le ministre du Logement Uri Ariel, qui appartient au parti nationaliste religieux Foyer juif, a affirmé à propos des déclarations de Mahmoud Abbas qu'"il n'y a rien de nouveau, ce ne sont que des paroles en l'air". Et d’ajouter : "Son programme est inapplicable car il continue à vouloir expulser 400 000 [colons, NDLR] Israéliens de leurs foyers", a critiqué le ministre à la radio militaire.
 
Les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens ont repris en juillet sous l'égide de Washington en la personne du secrétaire d'État John Kerry.
 
Avec AFP

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