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Les négocations dans l'impasse, les Palestiniens se tournent vers l'ONU

Un dessin du drapeau palestinien.

Un dessin du drapeau palestinien.

Photo : Mélanie Julien

Reuters

L'Autorité palestinienne a décidé d'adhérer à plus d'une dizaine de conventions internationales, dont les conventions de Genève, une décision destinée à faire pression sur Israël qui a pris de court les États-Unis au moment où ceux-ci tentent d'empêcher un nouvel effondrement du processus de paix.

Le secrétaire d'État John Kerry a annulé son déplacement prévu mercredi à Ramallah, où il devait s'entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas après que ce dernier eut annoncé mardi à des responsables de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) sa décision de signer les conventions.

« Nous appelons les deux parties à faire preuve de retenue pendant que nous discutons avec elles », a dit John Kerry à des journalistes mardi soir à Bruxelles, où il venait de participer à la réunion de l'OTAN.

Les Palestiniens ont expliqué que le refus d'Israël de libérer un nouveau groupe de prisonniers, comme convenu au moment de la relance du processus de paix sous l'égide des États-Unis l'été dernier, les avait libérés de leur promesse de ne pas rechercher la confrontation avec Israël aux Nations unies ou dans d'autres instances internationales.

Parmi les textes signés mardi par Mahmoud Abbas figurent les conventions de Genève, les traités internationaux fixant les règles de protection des personnes en cas de conflit armé et d'occupation.

Proche-Orient, l’éternel conflit

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Un panache de fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Gaza, le samedi 7 octobre 2023.

Les Palestiniens espèrent que leur adhésion à ces traités leur permettra de saisir plus facilement la Cour pénale internationale (CPI), notamment au sujet de la poursuite de l'occupation des terres palestiniennes saisies par Israël pendant la guerre de 1967.

« Se tourner vers certaines agences de l'ONU ne signifie pas que nous interrompons totalement le processus de paix », a dit à Reuters le négociateur palestinien Mohamed Chtayyeh. « Mais il nous faut un partenaire sérieux. Pour nous, c'est une question de dignité. »

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