Le Pape se livre à un exercice d'équilibriste entre Israéliens et Palestiniens
Au cours de son voyage en Terre sainte, François multiplie les gestes symboliques pour faire passer son message de paix. Au risque de provoquer le mécontentement des autorités israéliennes.
L'image du pape François priant au pied du mur de séparation, à l'entrée de Bethléem, restera sans doute comme l'une des plus marquantes de sa première visite en Terre sainte. Un geste non inscrit au programme officiel qui a ravi les Palestiniens mais agacé les dirigeants de l'État hébreu. «Il s'agit clairement d'une tentative d'instrumentaliser la venue du Pape à des fins politiques», a dénoncé lundi un officiel israélien, qui accuse l'Autorité palestinienne d'avoir incité François à cette halte impromptue. Selon le quotidien Yediot Ahronoth, le bureau du premier ministre a aussitôt exprimé son mécontentement au Vatican, déplorant que les photos distribuées par son service de presse n'aient pas été accompagnées de légendes évoquant les raisons pour lesquelles le mur a été construit.
Visiblement soucieuses de «corriger» au plus vite l'impression laissée par ce geste, les autorités israéliennes ont aussi suggéré au Pape d'ajouter à son programme une visite au mémorial des victimes d'attentats
EN VACANCES
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Les Eglises... prospèrent ...ou prospères...? les deux mon Général...!